samedi 28 février 2009

Bonne Fête Eric

La vie en elle même est composée de choix et de décisions.

En regardant vers le passé, je sais que j’ai fait comme tous, de bons et de mauvais choix.

N’empêche que je suis convaincue que la meilleure décision de ma vie est celle d’avoir eu des enfants.

Et bien, si la meilleure décision de ma vie est celle d’avoir eu des enfants, la seconde meilleure est définitivement l’homme avec qui j’ai eu des enfants.

Selon ma philosophie, une seule chose était importante avant de mettre au monde un nouvel être et c’était, est-ce que cet enfant sera entouré de personnes qui l’aiment et qui sauront prendre soin de lui/elle?

Eric et moi n’avons jamais eu une relation parfaite en tant que couple. Nous avons eu des bons et des mauvais moments. En fait, assez de mauvais moments pour en venir à la conclusion que nous sommes mieux séparés qu’ensemble.

Par contre jamais, au grand jamais, n’ai-je douté qu’il serait un excellent père. En fait, je le savais bien avant lui.

Lorsque nous avons commencé à parler d’être parents, comme la plupart des hommes, Eric était hésitant. Il se trouvait encore jeune et surtout, se doutait bien des conséquences de mettre un enfant au monde.

C'est-à-dire, devenir responsable d’une nouvelle personne, devoir s’en occuper, l’élever, perdre une importante partie de la « liberté » que nous avons en tant qu’adulte. La venue d’un enfant a des impacts sur tous les aspects de la vie.

Donc évidemment, il hésitait. Pas sur le fait d’être père un jour, du moins je ne le crois pas mais, sur le moment choisi.

Il a par contre succombé à mes multiples pressions. En fait, je l’avoue, il n’a pas tellement eu le choix.

Et maintenant, alors que je le regarde avec nos 2 fils, je remercie la vie de l’avoir mis sur mon chemin.

Je suis aussi heureuse de ne pas avoir attendu car, il est possible qu’il aurait été trop tard car malheureusement, nous n’étions pas fait pour être ensemble.

Par contre, en tant que parents, c’est l’harmonie parfaite.

Quand nous nous sommes séparés, j’ai eu peur. Il y a eu des moments difficiles mais Eric a toujours dit : « Les enfants n’en souffriront jamais, si on pense toujours à eux en premier ». Il disait aussi : « Si nous réussissons a bien vivre notre séparation, papa et maman vivant dans des maisons séparées, sera tout à fait normal pour eux ».

Et bien, il avait raison.

Évidemment, nous sommes 2 personnes différentes avec des idées différentes.

Un enfant c’est très intelligent et ça comprend plusieurs choses dès leur tout jeune âge.

Nos enfants savent par exemple qu’avec maman, c’est comme ça et avec papa, c’est comme ça mais, ils se sont très rapidement adaptés et je sais que c’est des enfants heureux malgré qu’ils fassent partis de se qu’on appelle « une garde partagée ».

Dès les tous débuts de notre séparation, j’avais décidé qu’il n’y aurait rien n’y personne qui empêcherait Eric de venir voir les enfants aussi souvent qu’il le désirerait.

En fait, j’avais décidé que quand les enfants étaient ici, Eric était aussi chez lui.

Cette approche, bien que très peu orthodoxe, a permis que les enfants réalisent que papa faisait parti de leur environnement.

Malgré qu’au début de notre séparation nous étions en tant qu’adultes, blessés et meurtris de ce qui nous arrivait, la suite des évènements à fait que nous nous sommes entendus sur une garde de 10 jours/4 jours. Ce qui était dans le fond, tout a fait normal considérant que William n’avait que quelques semaines et que nous étions d’accord que jamais, les enfants tant qu’ils seraient jeunes, ne devaient être séparés l’un de l’autre.

Un bouleversement était assez pour eux.

Toujours est-il que les années ont passé et que j’ai eu la chance de voir Eric en tant que père et non plus en tant que père et conjoint.

Il est vraiment extraordinaire. En fait, surprenamment, nous sommes tout ce qu’il y a de plus complémentaire.

Mes forces sont je crois, ses faiblesses et le contraire est aussi vrai.

Mais ce qui m’épate de lui est le fait que nous nous entendons parfaitement sur ce qui doit être fait et ce qui est le mieux pour les enfants.

Nous avons parfois des opinions différentes d’une situation mais en parlant, nous en venons « toujours » à une conclusion qui nous convienne à tous les 2 et qui en sommes, est la meilleure pour le bien-être de nos enfants.

Au point où, à plus d’une reprise, des gens directement liés à nos enfants, nous en font la remarque.

Il n’y a que quelques semaines de ça où j’ai encore eu droit au fameux :

« C’est vraiment plaisant de voir 2 parents séparés s’entendre si bien. Il y a tellement d’enfants qui souffrent de la séparation de leurs parents. Les parents ont tendances à penser à la peine causée par l’un et/ou l’autre et, la font vivre à leurs enfants. Ils oublient que l’enfant aime les 2 parents et se sent déchiré dans ce genre de relation.

Mais dans votre cas, c’est facile de voir que Matthew (ou William selon le cas) est tout à fait à l’aise avec son environnement et sait que ses parents sont là pour lui. »

Et bien oui j’avoue, que je suis surprise à chaque fois que j’entends ceci.

Je ne veux pas avoir l’air présomptueuse mais, ça ne pouvait simplement pas en être autrement.

Je sais que les enfants vont bien. Je sais qu’ils ne souffrent pas de notre séparation et c’est exactement ce qui devait se passer.

De là, je retourne à ce que j’écrivais au début de ce billet. Choisir Eric comme père fût une de mes meilleures décisions.

Bien que je n’ai jamais souhaité que mes enfants soient élevés dans une famille brisée, je savais que si un jour ça arrivait, le bien-être des enfants serait et resterait à jamais, la chose la plus importante dans nos vies.

Donc encore aujourd’hui, lorsqu’Eric est venu chercher les enfants pour la fin de semaine, j’étais émerveillée de la simplicité de cette situation.

Les enfants étaient heureux de le voir. Ils étaient heureux de savoir qu’ils allaient passer du temps avec lui. Ils savent qu’ils feront avec papa des choses qu’ils ne feront pas nécessairement avec maman. Ils savent aussi que maman sera là dans quelques jours à leur retour. Qu’elle les aime énormément et que ça ne changera certainement pas simplement parce qu’ils sont séparés d’elle pour quelque temps. Ils savent que s’ils ont envies de me parler ou de me voir je suis au bout du fil et c’est exactement la même chose pour papa lorsqu’ils seront de nouveau avec moi.

Je sais qu’ils auront été heureux avec lui, qu’ils auront passé du bon temps et je n’ai aucun doute qu’Eric leur aura donné le meilleur de lui-même. Il aura pris le temps de répondre aux questions parfois incroyablement compliquées de Matthew. Il aura joué à pleins de jeux avec eux. Il se sera chamaillé et aura chatouillé William à volonté car, c’est ce que William adore. Et surtout, il aura été la présence masculine qu’ils ont besoin.

En gros, il leur aura donné le meilleur de lui-même tout en s’assurant qu’il leur transmet les valeurs auxquelles il croit et s’assurer de les élever au meilleur de ses capacités.

Exactement comme il le ferait si nous étions encore ensemble.

Mais le plus important, c’est que les enfants savent qu’ils sont le centre de notre univers à tous les 2.

Alors je dis, merci la vie de m’avoir fait rencontrer Eric et merci Eric d’être un aussi bon papa.

Et… bonne fête!

mardi 24 février 2009

Intouchable

Lorsque j’ai ouvert les yeux ce matin, je savais.

Je n’avais pas encore bougé un seul muscle et j’avais encore les couvertures jusqu’au nez mais, je savais.

Je savais que je n’avais plus de mal.

Je me suis levée, j’aurais eu envie de sauter, de crier mais, j’ai quand même décidé d’être raisonnable et j’ai retenu mes ardeurs mais, un sourire s’est étampé sur mon visage et ne m’a pas quitté de la journée.

Évidemment, la journée a été pleine de mauvaises nouvelles, de « twist » de dernière minute et d’embûches. Enfin, rien d’inhabituel mais moi, j’étais de bonne humeur.

C’est étrange, quand on a des bobos ou on est malade, les gens nous racontent souvent les pires histoires d’horreur. Du moins, ça m’est arrivé à plus d’une occasion dans les 2 dernières semaines et j’ai eu peur. J’ai eu vraiment peur.

Il n’y a pas une seule émotion négative que je n’ai pas vécue.

Alors ce matin, quand j’ai compris que c’était terminé. Que j’étais ok. J’ai eu l’impression que j’allais être intouchable aujourd’hui et c’est exactement ce qui s’est passé.

Incroyable le pouvoir du sub-conscient.

N’empêche que j’ai vraiment passé une belle journée. Une journée de bonne humeur et il me semble que ça faisait une éternité que ça ne m’était pas arrivé.

Non mais, on es-tu ben quand on est en santé???

Donc une semaine de repos et ensuite, le retour à l'entraînement... yes!!!

lundi 23 février 2009

Puis après?

Il existe plusieurs types de relations.

Celle qui m’intéresse aujourd’hui est la relation amis/amants.

De façon générale, cette relation commence par une amitié profonde.

Les gens s’entendent bien et aiment passer du temps en la compagnie de l’autre.

Un jour, par solitude ou par manque de chaleur humaine, la relation est modifiée et prend une avenue physique.

Généralement à ce moment, les choses se bousculent.

Les caractères typiquement féminin et masculin apparaissent et prennent une proportion qui n’avait pas sa place dans la relation d’amitié.

Malgré l’aspect physique de la relation, la femme croit que cette relation est toujours fondamentalement basée sur l’amitié.

L’homme en contrepartie change de cap et croit que la relation devient fondamentalement physique.

Si le temps passé ensemble n’est pas que physique, la femme à tendance à croire qu’il s’agit de moments passés ensemble par amitié.

L’homme considère généralement que ces moments sont nécessaires afin de plaire à la femme et s’assurer qu’elle est satisfaite et voudra poursuivre la partie physique de la relation.

Le problème est au moment où cette dernière prend fin.
Maintenant, il faut à nouveau n’être que des amis. C’est là que les choses se compliquent.

La femme ayant toujours pensé que la relation était plutôt amitié qu’amant, croit que le temps passé ensemble ne sera pas affecté. Erreur!!!

L’homme n’ayant plus d’intérêt physique croit qu’il est tout à fait normal de réduire les fréquentations à son minimum.

Oui, l’amitié existe toujours mais, non seulement elle n’est pas celle du temps de la relation physique mais, elle n’est plus celle d’avant amants non plus.

L’attrait du gain n’y étant plus, il n’est plus nécessaire de faire d’effort.

N’empêche qu’après un certain temps, une espèce d’entente existe entre les 2 et la relation en devient une de copains.

Par contre le temps passé avec l’autre a permis de bien le connaître et, maintenant qu’il n’y a plus de mal entendu, maintenant que les émotions ont quitté le navire, il y a le : « Je te connais sous tous tes angles. »

Par contre dans une relation, où les corps se rapprochent, il y a certaines règles. Il faut entre autre se censurer.

Certaines choses ne doivent simplement pas être dites car les conséquences peuvent être grandes alors, mieux vaut se taire.

Mais, lorsque la relation physique est terminée, devons-nous toujours nous censurer?

En gros, est-ce possible de connaître une vraie amitié solide et sincère ou, la partie amants reste toujours comme une ombre sur la relation?

Est-ce seulement à la fin de la relation physique qu’on se montre sous notre vrai jour?

Au juste, quelles sont les règles d’or de ce type de situation?

vendredi 20 février 2009

Ayoye!!!

Toute une semaine que je viens de passer là.

Premièrement, j'ai appris mardi en allant à la clinique que j'ai soit, une entorse lombaire soit, une hernie discale.

Dans les 2 cas, c’est le même traitement mais, si c’est une hernie discale, disons que je suis pas mal dans le trouble.

De toute façon, j’ai eu droit à des anti-inflammatoires et des relaxants musculaires (ou, comme je les appelle, des pilules de cheval).

Heureusement, comme je suis allée à une clinique près de l’endroit où je travaille, j’ai pu travailler en attendant qu’ils m’appellent pour m’informer que je devais être là dans les prochains 15 minutes. Je n’ai donc été à la clinique que 30-45 minutes. C’est mieux que 6 heures.

6 heures auraient été le temps que j’aurais probablement eu à attendre lorsque je me suis présentée à la clinique dimanche.

N’empêche que de me rendre à la pharmacie et demander de l’aide a été la pire décision que j’ai prise.

Non seulement le médicament recommandé par la pharmacienne ne m’a pas aidé mais, pire encore, je me suis réveillée lundi dans un bain de sueur.

J’aurais pu me laver les cheveux avec ma sueur tellement ils étaient trempés et j’ai les cheveux plutôt longs. Ce n’est donc pas peu dire.

Évidemment, je suis restée à la maison pour me désintoxiquer un peu. Mais la douleur ne m’a pas quitté un seul moment.

En fait, des 8 derniers jours de douleur, seulement aujourd’hui ai-je eu droit à environ 2 heures de « break » de douleur. Et c’est parce que j’en ai eu plus qu’assez et j’ai pris une espèce de « cocktail » de médicaments. J’étais complètement droguée mais, j’ai quand même apprécié la trêve.

Le problème avec la douleur est quelle me fait un très mauvais effet. Je crois que je prend tellement d’effort à trouver un position le moindrement confortable et à combattre la douleur que ça m’épuise complètement.

Cet épuisement n’est pas seulement physique mais aussi émotionnel.

C’est étrange mais, lorsque je souffre autant, je deviens comme une enfant. J’ai envie qu’on s’occupe de moi, qu’on me réconforte.

J’ai beau avoir beaucoup d’amis et de membres de ma famille qui se sont inquiétés de moi, je me suis sentie complètement seule.

Bien que je ne sois pas prête à vivre une relation amoureuse, pendant la dernière semaine, cette relation m’a manqué. Je me suis rappeler comment des gens amoureux s’occupent généralement l’un de l’autre lorsqu’un d’eux est malade.

Je sais, c’est de l’enfantillage mais, quand je suis malade, je ne suis qu’une enfant. Je perds tous mes moyens.

En plus, comme je suis outrageusement médicamentée, j’ai tout un caractère et mes émotions sont complètement hors de contrôle.

La semaine au bureau a donc été atroce puisque j’étais absolument incapable de prendre la critique. Toutes les petites remarques un peu de travers me faisaient « péter » les plombs.

Aussi, j’ai eu droit à d’épouvantables sautes d’humeur les soirs, alors que les enfants étaient couchés. Sans parler de mes incompréhensibles angoisses et mes profondes déprimes.

J’en ai tellement arraché que j’ai même fais la folie de téléphoner à l’aide mais, heureusement j’imagine, on ne m’a pas répondu.

Et comme si cette douleur n’était pas assez, j’ai eu pleins de mauvaises nouvelles cette semaine.

J’ai appris que le restaurant « Le château de Boisbriand » a été rasé par le feu. Cet endroit est un monument pour moi. C’était l’endroit fétiche de mon père et nous y allions très souvent.

J’ai l’impression que je viens de perdre une autre partie de lui.

J’ai aussi été chez l’allergiste avec William. Nous savions qu’il est allergique aux arachides et au noix mais, pour les noix, en se référent aux tests qu’il a eu précédemment, nous pensions que ça ce limitait aux cachous.

Et bien non, sur 6 différentes sortes de noix, il a eu des réactions sévères à 5 d’entre elles. Et l’allergiste nous a fortement conseillé de ne pas lui donner le 6e non plus.

Au moins une bonne nouvelle, il semble qu’il ne serait plus allergique au blanc d’œuf. Nous avons donc le droit d’introduire tranquillement des œufs dans son alimentation.

Je devais aussi accompagner ma sœur voir le « show » de son chanteur préféré ce soir. J’ai dû canceller à cause de mon mal de dos et je sais qu’elle en a été très déçue. Par contre, je me reprendrai au mois de mai.

De plus j’ai dû refuser une invitation pour demain soir, encore une fois dû à mon mal de dos.

J’ai par contre fais plaisir à mes garçons cette semaine. J’ai acheté une Wii.

Ça faisait longtemps que j’y pensais mais, je ne me résignais pas à l’acheter car, ils en ont une chez leur père et je voulais qu’ils passent plus de temps à des activités plus intéressantes et plus éducatives.

Par contre, j’ai beau me battre avec ma mère, ils sont « plogués » sur la télé dès leur retour de l’école/garderie jusqu’au moment où j’arrive du travail.

Je n’en pouvais plus.

Donc, une Wii n’est peut-être pas la solution idéale mais au moins, ils bougent un peu plutôt que de faire les patates, écrasés sur le sofa à regarder la télé.

Pour ce qui est de la fin de semaine qui vient, je devrais pouvoir me reposer un peu. Ma mère m’a dit qu’elle m’aiderait pour les enfants. D’ailleurs Matthew a un « party » de fête d’amis samedi.

Aussi, ma mère a fait mon ménage et mon lavage. Quel soulagement!

Elle n’est pas très forte sur le cajolage lorsqu’on est malade mais, elle s’assure que rien ne nous stresse et qu’on pourra se reposer. C’est un très gros poids de moins sur mes épaules.

Je vais donc essayer de faire disparaître cette douleur. Si je ne réussi pas, je retournerai à la clinique lundi.

Mais en attendant, maudit que ça fait mal!!!

P.S. : J’ai eu un contact avec un journaliste de mon patelin cette semaine. Il semblerait que je serai dans le journal de la région bientôt afin de promouvoir ma cueillette de fonds pour le « Cyclo-Défi contre le Cancer ».

dimanche 15 février 2009

Motivation

Aujourd’hui, je suis allée à la clinique mais, il devait y avoir au moins 6 heures d’attente.

J’ai donc rebroussé chemin et suis allée à la pharmacie. La pharmacienne m’a recommandé quelque chose qui semble, après 6 heures, faire un certain effet. Je me croise les doigts.

Ce fameux mal de dos me déprime considérablement alors, j’ai passé la journée à penser à des choses pour me faire rire et me remotiver.

J’ai pensé à mon défi. Je me trouve complètement folle mais, c’est super motivant.

En plus, un ami qui a un fils autiste m’a parlé de monter le Kilimandjaro en 2010 afin de recueillir des fonds pour cette maladie. J’y pense sérieusement.

J’ai aussi pensé à l’été. Au plaisir que j’ai de jouer dans la piscine avec les enfants, faire une balade de vélo, une marche près de la rivière, etc.

Sentir la chaleur du soleil.

Je suis certaine que les gens qui ont un été 365 jours par année, ne l’apprécie pas autant que moi.

J’ai aussi lu le « blog » d’une amie, enceinte, extraordinaire.

Elle a une grossesse difficile mais ne se laisse pas abattre. Donc, tout ne peut que bien se passer pour elle car, elle est incroyablement forte et positive.

En fait de motivatrice, on ne fait pas mieux.

Tu m’as fait du bien aujourd’hui Vie. Juste en étant toi. Merci beaucoup!

samedi 14 février 2009

La fête des coeurs

Cette semaine fût en quelque sorte le calme avant la tempête au bureau.

Il y avait autant de travail qu'à l'habitude mais, la pression était un peu moins forte.

Bien que je sais que c’est très très temporaire, j’ai tout de même apprécié le semi répit.

Surtout que j’ai du faire un faux mouvement car j’ai un nerf de coincé. Je sais que c’est dans le dos mais, la douleur est au dessus de la fesse et ma jambe gauche est toujours complètement engourdie.

Évidemment, ceci a eu un impact sur mes entraînements. J’ai pris une pause mercredi en espérant que tout se replace et malgré que je sentais encore la douleur jeudi matin, j’ai fait mon entraînement quand même. Et bien là, j’avais signé mon arrêt de mort.

Jeudi soir et vendredi toute la journée j’avais peine à marcher.

Hier soir, la douleur était tellement intense que je me suis épuisée à la combattre. J’ai donc dû me coucher très tôt.

Ce matin, j’avais un peu moins mal mais, ce n’est pas encore ça.

Je ne ferai pas de folie et je vais attendre d’être complètement guérie avant de reprendre l’entraînement. Après tout, je n’ai plus 20 ans et mon corps est un peu plus fragile.

N’empêche qu’aujourd’hui, je ne bouge pas beaucoup. Heureusement, les enfants sont avec leur papa ce qui me permet de ne me déplacer qu’au minimum nécessaire.

Je sais, je sais, c’est la St-Valentin. Mais, je ne suis pas très fêteuse. De toute façon, mes valentins n’y sont pas.

Honnêtement, je n’ai pas besoin d’une journée spécifique pour leur dire que je les aime. En fait, non seulement je leur dis à tous les jours mais, parfois même plusieurs fois par jour.

Je sais que ça les agace un peu mais moi, ça me fait plaisir et je crois qu’ils le savent très bien.

Donc, je m’écrase, regarde la télé, lis des magazines et ne fait presque rien.

Maudit que c’est plate.

Par contre demain, s’il fait beau et que la douleur est presque disparue, je me promets une promenade dehors. Je ne vais pas forcer mais, au moins bouger un peu.

J’ai besoin d’air.

L’hiver c’est pas mon fort, j’hiberne. Pourtant l’été, je suis aussi souvent dehors que possible.

Vivement un peu de chaleur. J’ai envie de sortir mes vélos!!!

Le « Fight Club »

Mercredi dernier j’ai eu tout un choc. J’ai reçu de la part du directeur de l’école de mon fils une lettre indiquant qu’ils ont été témoins d’un groupe qui s’est formé à l’école qu’ils nomment le « Fight Club ».

La lettre informe que ce sont des enfants de 3e année (8 et 9 ans) et qu’ils prendront des actions sévères envers les fautifs.

La première offense est 3 jours de détention, la seconde, 3 jours de suspension, etc.

La lettre demande aussi de parler à notre enfant afin de s’assurer qu’il ne fait pas parti de ce « club » et si oui, lui expliquer les raisons pour lesquelles ce « club » ne doit plus exister.

Je suis tombée en bas de ma chaise.

Comme mon fils est en 3e année et qu’il n’y a que 2 classes de 3e, je me suis tout de suite dit qu’il connaît ces jeunes et les fréquentes régulièrement.

Ceci m’a terriblement inquiété car, je sais que Matthew est un enfant qui aime ses amis et veut être avec eux. Mais, serait-ce possible qu’ils aient essayé de le recruter?

Matthew ne ferait pas de mal à une mouche mais, est-il du genre influençable?

Et s’il a refusé d’appartenir à ce « club », est-il battu régulièrement? Non, je le saurais.

Alors, est-ce qu’il est de ceux qui pourrait provoquer une bataille dans le seul but d’être accepté?

Mieux vaut arrêter de paniquer et le lui demander directement.

- Matthew, es-tu au courant qu’il y a un « Fight Club » à ton école?
- Oui, le directeur en a beaucoup parlé aujourd’hui mais, je le savais déjà.
- Est-ce que tu connais les enfants qui en font partis?
- Bien oui, c’est mes amis
- (Grosse boule dans le ventre) Est-ce que tu en fais parti toi?
- Ben non, je ne veux pas être suspendu de l’école.
- (Oufff) Que fais-tu quand tes amis se battent?
- Je joue avec d’autres amis.
- Est-ce qu’ils ont essayé de te frapper?
- Oui, mais je me suis défendu.
- (Inquiète et confuse) Comment ça, tu t’es défendu? Qu’as-tu fait?
- Ben, j’ai bloqué leurs coups?
- (De plus en plus confuse) Comment as-tu fait ça?
- Comme je l’ai appris aux Arts Martiaux.
- Mais tu viens à peine de commencer. Tu n’es que ceinture jaune-blanche.
- Ben oui, mais à chaque jour ils nous montrent comment nous défendre. Si on essaye de me frapper ici, je fais ça, si c’est ici, je fais ça, etc.
- Tu es sérieux là? Tu t’es protégé?
- Oui.
- Tu savais où ils allaient essayer de te frapper?
- Ben j’avais une idée, je les avais vu faire avec les autres. C’est drôle quand, je bloquais leur coup, c’est eux qui se faisaient mal et pas moi.
- Tu n’as pas eu de blessure?
- Non pas du tout.
- Et tu ne les as pas frappé?
- Non, pas nécessaire.
- (Maman très fière) Ils ne disaient rien, ils n’essayaient pas de riposter?
- Non, ils m’ont dit que j’étais pas mal fort.
- Je suis très fière de toi mon grand.

C’est pas mêlant, j’aurais braillé.

Je n’en revenais pas que ceci puisse se passer à 8 ans. Qu’il soit obliger de passer par là déjà à cet âge mais, maudit que j’étais fière de mon fils.

J’ai su le lendemain que le « Fight Club » s’est détruit. J’imagine que les tactiques de persuasions ont fonctionné.

N’empêche que je suis très heureuse qu’il prenne des cours d’Arts Martiaux. Là c’était des jeunes de 8 ans (et ses amis) mais, ce aurait pu être des grands de 11 ans ou pire.

Lâche pas Matthew. Apprend tout ce que tu peux apprendre pour te défendre. Il faut que ça devienne un réflexe.

Les « bullies » ça frappent et écoeurrent une fois et, s’ils voient qu’ils n’ont pas le dessus sur toi, c’est beaucoup moins intéressant et ils risquent de te laisser tranquille.

- Est-ce que je l’ai dit Matthew que Maman est fière de toi?
- Oui, oui. On peux-tu arrêter d’en parler là?

C’est pas rassurant tout ça quand même. Il débute à peine sa vie et il doit déjà « dealer » avec ce genre de chose.

Matthew, tu grandis trop vite!!!

Dépression et Suicide

En faisant mon entraînement un matin cette semaine, je regardais la télé et ils parlaient des statistiques de suicide. Si j’ai bien compris, le mois de février en est un où le taux est particulièrement imposant.

Je n’ai donc pu m’empêcher de penser au fait qu’il y a quelques années, j’aurais pu faire parti de ces statistiques.

J’entends souvent des annonces à la radio sur la dépression et la perception des gens face à ceux qui font une dépression. N’empêche que c’est une maladie, une maladie grave.

Le plus dangereux avec cette maladie est que les gens ne sont pas toujours conscients que c’est ce qui leur arrive mais pire encore, malgré leur présence et leur amour pour cette personne, les gens qui l’entoure peuvent facilement n’y voir que du feu.

Ce n’est pas une question de méchanceté ou de manque d’intérêt pour la personne, c’est que les signes ne sont pas toujours faciles à distinguer.

Je l’avoue, c’était mon cas. Impossible pour les gens qui m’aiment de savoir dans quel était je me trouvais vraiment.

Tout le monde savait que je passais une période difficile, tout le monde savait que j’avais de la peine mais, lorsqu’ils se trouvaient avec moi, tout semblait ok.

En fait, c’est exactement ce que je voulais qu’ils pensent.

J’imagine facilement que la dépression est différente pour chacun de ceux qui en sont affecté. Par contre mon cas, était sûrement ce qu’on peut appeler de plus classique.

Aussi surprenant que ça puisse paraître, je n’avais aucune idée que je faisais une dépression sévère.

Pourtant, je n’avais plus envie de rien. Même la présence et les caresses de mes enfants me dérangeaient. Je n’avais envie de voir personne et encore moins de parler de ce que je vivais. Mes idées étaient noires et je ne voyais aucune possibilité d’éclairci.

J’avais mal partout. Il n’y avait pas une seule partie de mon corps qui ne souffrait pas et ce n’est pas des aspirines qui auraient pu m’aider.

Seuls, 2 choses me faisait un certain bien, boire et dormir.

Dès que les enfants étaient couchés, j’ouvrais ma bouteille de Grand-Marnier et n’arrêtait de boire que lorsque j’étais trop maganée pour trouver le verre.

J’étais toujours en retard partout car, tout était un effort.

La levée du corps le matin était un martyr. Car non seulement je ne me sentais pas mieux. Non seulement, je souffrais toujours dans ma tête, mon cœur et mon corps mais en plus, j’avais un « hang over » quotidien.

Durant cette période qui a durée une éternité. J’ai pensé au suicide. Non, pas seulement pensé mais en fait, j’avais tout décidée.

Je savais comment j’allais m’y prendre et je savais qu’il était absolument impossible que quelqu’un me trouve à temps.

Dans mon cas, ce n’était pas un cri d’alarme, c’était une délivrance. J’avais en fait l’impression d’être déjà morte en dedans.

Je ne suis pas croyante mais, comme tous, je n’ai aucune idée de ce qu’il y a après la mort. Je suis convaincue qu’il n’y a absolument rien mais, j’avoue avoir pensé à « mais si ». Si je me trompais. Si la vie sur terre n’était en fait qu’une espèce de mise en scène d’un être qui trouve plaisant de nous voir patauger dans ce que nous appelons l’existence.

De toute façon, je m’en foutais carrément. Quoi que soit l’après-mort, il était/est fort probable que j’ai raison et qu’il n’y a rien et, si je trompais, ce ne pouvait être pire que ce que je vivais.

Jamais à ce moment et depuis cette période de ma vie d’ailleurs, je n’ai eu peur de la mort.

Donc, malgré que j’étais consciente qu’il y avait des gens qui étaient dans de bien pire situation que moi, j’avais une théorie (que j’ai toujours d’ailleurs).

Nous savons tous qu’il y a des gens maltraités, qui souffrent, qui n’ont rien à mangé ou qui combattent des maladies graves, pourtant en être conscient malheureusement, n’à que très peu d’impact sur nos propres malheurs.

Je ne me suis jamais senti mieux de savoir qu’il y a pire ailleurs.

N’empêche que j’ai vécu plusieurs semaines, plusieurs mois à me dire, la fin approche. Tu ne souffriras plus Isabelle. Il s’agit d’attendre le bon moment.

Heureusement pour moi, il n’y a pas eu de bons moments. Comment peut-on mettre fin à ses jours lorsqu’on connaît l’impact de cette décision sur nos jeunes enfants.

La seule chose qui m’a tenu est, non pas le goût de vivre mais, la question suivante :

« Comme mes enfants pourront-ils s’expliquer que maman ne les a pas aimé assez? »

Le temps a passé, j’ai réussi à coup de tout petits moments de répit à retrouver une raison de vivre. Même des raisons de sourire.

La souffrance physique et mentale a fini par se dissipée petit à petit.

Ce fût long et pénible.

Maintenant, je suis heureuse d’être en vie. Je réussi à trouver mes petits bonheurs quotidiens.

Par contre, je comprends.

Je comprends très bien la souffrance des gens et la raison des statistiques si élevées de suicide.

Je sais que ce qui m’a empêché de passer à l’acte n’était pas quelque chose que j’ai trouvé à l’intérieur de moi et je remercie la vie de m’avoir donner mes enfants car, c’est grâce à eux que maintenant, je sais reconnaître les bons moments de la vie et que j’ai envie de la vivre pleinement.

Je remercie aussi tout ceux, qui ne le savent probablement pas mais, qui ont permis que je retrouve doucement le goût de vivre.

Malheureusement, tous n’ont pas ma chance.

Je sais maintenant que j’aurais dû aller chercher de l’aide. Mais encore aurait-il fallu que je sois prête à être aidée.

Ce fût le pire moment de ma vie mais, aussi le plus enrichissant.

J’ai réappris à… VIVRE!

mardi 10 février 2009

Maître du temps

Je déteste m'accrocher à une émission de télé.

J'ai tendance à croire que la télé est le dernier recours à : "J'ai besoin de relaxer et je n'ai plus envie de rien".

N'empêche que j'ai 2 émissions que j'adore et qui font exception à ma règle : Heroes et 24.

Mon personnage préféré de Heroes est Hiro. J'aime son humour, sa naiveté et son courage.

Mais particulièrement son pouvoir (quand il ne l'a pas perdu) car il est : « Maître du temps ».

Pouvoir être en contrôle du temps, ce serait merveilleux. Évidemment, en autant que je serais la seule à avoir ce pouvoir car, quel chaos ce serait si c'était possible à tous.

Le passé

Désolée mais, il m'est impossible de dire que je n'ai aucun regret. En fait, j'en ai des tonnes.

Bien que je ne passe pas ma vie à dire : "Si seulement", je sais qu'il y a plusieurs situations où j'aurais volontairement modifié mon comportement si, j'en avais connu les conséquences.

Évidemment, modifier une situation du passé aurait le potentiel de complètement bouleverser la suite des évènements de ma vie mais, c'est certainement un risque que je serai prête à prendre pour faire disparaître certains de mes plus tristes souvenirs.

Le présent

Lorsque j'imagine la possibilité d'arrêter le temps, la possibilité de vivre une émotion, un moment presque parfait et le faire durer, plusieurs imagines me traversent l'esprit.

- un homme
- une femme
- 2 alliances

- un lit d'hôpital
- une nouvelle maman
- un bébé collé contre elle

- 2 frères
- une immense caresse fraternelle
- 2 rires contagieux

- 2 amies
- un resto
- 2 verres de vins
- beaucoup de placotage

- un homme
- une femme
- 2 chaises de jardin
- un soleil radieux

- 2 enfants
- des cris de joie
- des yeux de grand-parent

Mais, il y en a des milliers d'autres!!!

Le futur

Connaître le futur, connaître le destin!

Savoir d'avance ce que je vivrai dans 5-10 ans.

Il me semble que la vie serait plus simple.

Plus de stress, plus d'attente, plus de questionnement.

+++

Décidément, quel bonheur pour moi que d’être « Maître du temps ».

Enfin, j’ai trouvé ce que je vais demander comme présent au « Père Noël » et à la « Fée des dents ».

samedi 7 février 2009

Économie

Il faudrait être complètement bornée pour ne pas réaliser que l'économie en arrache c'est temps-ci et ça ne semble pas vouloir s'améliorer avant un bon bout de temps.

En revoyant mes comptes du mois, je n'ai pu m'empêcher d'y penser.

Évidemment, les cadeaux de Noël, la nouvelle télé, mon tapis-roulant et les réparations de voiture ont sévèrement frappé mon budget dernièrement.

Je me suis donc arrêtée pour faire un survol de mes dépenses mensuelles.

Il y a les dépenses plates mais nécessaires (téléphone, électricité, câbles, internet, etc.)

Mais il y a aussi tous les autres.

Depuis que les enfants sont très jeunes, leur papa et moi avons fait la bonne chose, soit, cotiser mensuellement à des REE (éducation).

Aussi, afin de s'assurer que je suis bien protégée, j'ai des assurances-vie, assurance-maison et assurance-auto.

Pour ce qui est de la retraite, il est fort probable qu'il n'y aura pas assez de relève pour payer pour la belle gang de vieux de mon age. Il faut donc que je m'assure de préparer moi-même ma retraite au cas où il n'y aurait plus d'argent pour moi lorsque je serai vieille. Donc, on parle de REER et de placements.

Il y a aussi mon hypothèque et les taxes foncières et scolaires.

Par curiosité, j'ai regardé le taux hypothécaire des 5 dernières années. J'ai remarqué que ça n'avait pas vraiment fluctué.

J'ai donc essayé d'évaluer ce qu'aurait voulu dire 5 ans a taux ferme plutôt que de prendre le risque du taux variable comme je l'ai fait.

Sans entrer dans les détails, en calculant rapidement, j'aurais payé mon hypothèque plusieurs milliers de dollars de plus sur 5 ans.

Je ne m'y connais pas beaucoup sur comment ils font leur calcul mais, je suis convaincue que ce n'est pas un montant qui aurait été ajouté à mon capital. Ceci n'aurait été que de l'intérêt payé directement dans les poches de la banque.

Je n'ai donc nommé que quelques dépenses mensuelles sans même parlé des annuelles comme le permis de conduire qui me coûte un bras simplement parce que j'ai la classe 6A pour conduire une moto.

Et parce que j'ai quelques points de démérites en moins mais, ça on en parle pas trop.

N'empêche que je n'ai pas pu m'empêcher de penser que dans 20 ans d'ici, lorsque je penserai à prendre ma retraite :
- J'aurai probablement un meilleur salaire
- Je ne payerai plus de REE pour mes enfants
- Les enfants payeront leurs propres choses.
- À moins d'un imprévu, je n'aurai plus d'hypothèque.
- Je ne payerai plus pour mes REER.
- Et sûrement bien d'autres choses.

Donc, bien que tout ceci ne soit que spéculation, en gros, lorsque j'aurai de meilleurs revenus, je payerai moins.

C'est le monde à l'envers!!!

Entraînement

Mercredi matin, pour faire changement et tester mon endurance, j'ai décidé de courir sur mon tapis-roulant à basse vitesse et en maintenant toujours la même cadence. Et bien surprise!!! Au bout de mes 17 minutes, j'avais encore beaucoup d'énergie et de force. J'ai donc décidé de continuer un autre 5 minutes.

Après ces 5 minutes, j'ai réalisé que j'étais maintenant à 3.25km. J'ai dû arrêter faute de temps car, je me sentais encore capable de durer plusieurs autres minutes. En fait, je n'ai aucune idée du temps que j'aurais pu faire mais, je sais que la fatigue n'était pas encore au rendez-vous.

J'étais très fière de ce que je venais de réaliser.

N'empêche que j'ai décidé aujourd'hui de prendre une journée de repos. C'est seulement la 3e depuis le début de mon entraînement il y a maintenant 4 mois. Je crois que mon corps en avait vraiment besoin.

Mais, malgré que je sache que c'était ce qu'il fallait faire, j'ai ressenti toute la journée un genre de malaise. Comme une petite voix qui criait dans ma tête: "Va donc faire ton entraînement!"

Définitivement, je suis accro!!!

dimanche 1 février 2009

Briser le mur

En regardant la météo hier, j’avais les meilleures intensions.

S’il faisait 0 degré et plus aujourd’hui, j’allais aller courir dehors. J’ai besoin d’air!!!

Comme je me suis couchée tard hier soir, je me suis levée à 11 :30am ce matin.

De toute façon, avec la grippe qui a sauvagement frappé les enfants cette semaine, la tempête de neige, mes problèmes de freins et mes maux de dos, j’avais énormément besoin de rattraper mon sommeil.

Donc en me levant, j’ouvre mon ordi et vois qu’il fait -15 degré. Disons que ça a ralenti mes ardeurs.

Heureusement, c’est février aujourd’hui donc, on approche de plus en plus du printemps. C’est encourageant.

Mais pas aussi encourageant que ma semaine d’entraînement.

Depuis 1 mois, j’ai frappé ce que j’appellerais « un plateau ». Malgré mes efforts, j’étais incapable d’augmenter un tant soit peu l’effort et le résultat de mes entraînements.

Dès que je pensais à augmenter ma cadence sur le tapis roulant, j’avais déjà la langue à terre et savais que si j’osais, je ne réussirai pas à terminer mon cardio normalement.

N’empêche que cette semaine, j’ai réalisé que mes poumons et mon cœur pouvaient peut-être finalement en prendre un peu plus.

Donc, mercredi j’ai décidé de prendre mon courage à 2 mains et d’augmenter la distance parcourue pendant l’entraînement.

Je suis donc passé de 2.75km à 2.90km en 17 minutes. Évidemment, la différence est mince mais, c’est énorme pour moi.

J’ai finalement brisé mon mur mais mieux encore, j’ai réussi à garder ce rythme de mercredi à dimanche.

Je suis vraiment fière de moi. Surtout que j’ai réduis un peu mon alimentation et le pèse-personne présente 3 livres de moins ce matin que dimanche dernier.

Je crois donc que je peux dire que 2.90km est maintenant ma normale. Mon corps le contrôle bien et l’a accepté.

J’ai un nouveau but maintenant. J’espère me faire un cadeau de Saint-Valentin et atteindre le 3km en 17 minutes d’ici 2 semaines.

Si seulement mon corps pouvait arrêter de me faire souffrir. Il me semble que cet objectif ne semblerait pas si difficile à atteindre.