samedi 1 août 2009

Le poids du bonheur

Il y a quelque temps, j’ai lu le profil d’un ami « 7 fois Ironman » sur Facebook. Il disait quelque chose qui ressemble à ceci :

« J’ai toujours mal à quelque part. »

Ça m’avait frappé car, il est l’un des athlètes le plus complet que je connaisse personnellement. Comment peut-il encore souffrir alors qu’il est en si grande forme?

Je n’ai pas la réponse exacte mais, j’imagine que ce doit être que les muscles ne se guérissent jamais complètement lorsqu’on les travaille régulièrement.

De toute façon quelque soit la raison, j’en suis venue à une conclusion. Si je veux être en bonne forme physique, je suis bien mieux de me faire à l’idée que j’aurai toujours un peu de douleur. Aussi bien m’en faire une alliée, même une amie.

Voilà donc, 29 jours que je m’entraîne régulièrement. J’en fais un peu tous les jours mais cette fois, comparativement aux fois précédentes, j’y vais doucement mais surtout, je ne me mets pas de buts précis.

J’ai appris avec les années que je ne suis pas très bonne avec les itinéraires prédéfinis. Mieux vaut y aller avec, comment je file.

Il arrive donc que je fais 1 heure et demi d’activités physiques intenses et d’autres jours, je considère que passer 6 heures à la Ronde avec les enfants à marcher, en ne m’assoyant qu’un maximum de 15 minutes aux 2 heures, c’est suffisant.

Et personnellement, ça me va très bien.

Je suis en meilleure forme physique, j’ai perdu 10 livres et, je mords dans la vie tellement je suis de bonne humeur.

Finalement, j’ai trouvé la clé de mon bonheur. Ma famille, mes amis, l’activité physique et surtout, le calme intérieur.

Le calme intérieur par contre ça, c’est un plus gros défi pour moi mais, j’essaie de réduire le plus possible mes causes de « stress » et ça aide!!! Woohoo!!!

Sur un autre ordre d’idée, j’ai fais un petit jeu avec les enfants cette semaine qui consistait à deviner le poids des choses qui nous entourent et ensuite, les peser pour en connaître leurs poids exacts.

J’ai trouvé le résultat plutôt surprenant.

Alors pour ceux qui désirent perdre un petit excès de poids, essayez ce petit jeu un jour de pluie. Ça aide à comprendre pourquoi c’est si long et si difficile.

Sur ce, je m’en vais profitez du soleil avant qu’il réalise qu’il est en train de briller sur le Québec.

6 commentaires:

  1. Salut Isabelle,
    Pour les douleurs, JP t'en parlera de vive voix à la prochaine occasion. Mais c'est certain que quand on s'entraîne, il y a des douleurs qui viennent avec ça. Faut juste savoir identifier celles qui nous nuisent et celles qui nous font avancer.

    Bravo pour ta progression. On lâche pas!
    Sylvie
    xxx

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  2. Sylvie,

    Comme j'ai maigri, cela m'intéresse aussi d'identifier celles qui nous nuisent et celles qui nous font avancer.

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  3. Celles qui nous nuisent sont les vrais blessures. Celles qui nous font avancer sont celles qui font mal à l'effort mais sans être une blessure. Faut connaître son corps pour les identifier.

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  4. humm...pour ce qui est du sport:

    No pain, no gain!!

    Il faut se le rappeler parfois, la souffrance est synonyme d'ascenssion...

    parlant de sport, as-tu fait le mtl-qc pour la cancer finalament isabelle??

    marie-Eve - EVa!

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  5. Je n'ai pas ramassé assez d'argent pour faire le Mtl-Qc et je n'étais de toute façon pas en bonne forme physique. Je ne me donnerai pas d'excuse mais l'important est que c'est tout à fait clair dans ma tête que je le ferai bientôt toute seule pour remercier les donateurs de leur générosité mais aussi pour moi (en la mémoire mon père). Ce sera cette automne sinon, 2010 c'est absolument certain.

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  6. Félicitations pour ta perte de poids, mais surtout pour la paix intérieure qui émane de ton texte. Pour ce qui est du Montréal-Québec, tu n'es pas obligée de le faire en une seule journée (la ride pour le cancer s'étalait sur 2 jours). Du coup, tu peux la faire à ton rythme et c'est ça la clé de la réussite. Si tu l'annonces sur Velocia, avec ta vitesse prévue, peut-être qu'on pourrait aller t'encourager un peu en roulant avec toi, à ton rythme, bien sûr. Et tu peux même le faire en vélo hybride, si tu préfères, car ce n'est pas une course. Et n'oublie pas de prendre le temps de regarder le paysage. De plus, tu pourras choisir des jours où on n'annoncera pas de pluie (pas évident cet été...)

    Bruno

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