jeudi 5 mars 2009

Je le savais

Je le savais, je le savais, maudit que je me connais donc.

Il y a de ça 3 semaines maintenant, j'ai ressenti une faiblesse dans le dos et, parce que je me connais, j'ai décidé de m'entraîner quand même le lendemain.

Résultat, entorse lombaire et 12 jours de pur enfer.

Pour ma convalescence, je m'étais donnée 1 semaine à partir de la journée où j'ai arrêté d'avoir mal au dos avant de reprendre l'entraînement.

On m'a souvent demandé, pourquoi je ne prenais pas de "break" d'entraînement de temps en temps. Et je réponds toujours : « Parce que je me connais. Si je prend un "break" je vais avoir de la difficulté à recommencer ».

Et bien, je viens de confirmer mes propres "dires".

J'ai beau savoir combien j'aime m'entraîner et combien j'en ai besoin lorsque je suis en plein dedans. Là, je suis au neutre.

Non, pas au neutre, au reculons.

Je me suis dit toute la semaine, demain sera le bon. Je vais me lever et je vais mettre mon "suit" et mes souliers de course et je vais aller courir avec le grand sourire.

Ouin ben, ça ne marche pas!

Je suis incapable de me motivée. J'ai juste envie de m'écraser sur le sofa, les pieds sur le pouf et ne pas bouger d'un seul centimètre.

J'ai besoin d'un terrible coup de pied dans le derrière.

C'est horrible combien cette petite chose qu'on appelle l'endorphine est importante et intense.

N'empêche que je sais que tout ceci n'est pas que dû au manque d'endorphine mais aussi, à une toute petite peur résiduelle.

Je crois que ce n'est pas possible d'avoir eu aussi mal et ne pas garder bien en tête qu'un simple faux mouvement pourrait me remettre dans le même état.

C'est pas rassurant mais, il faut passer par dessus.

Bon bon bon, ok Izzy, le pire est de commencer. Après, tu sais très bien que tu ne pourras plus t'en passer.

Allez, une jambe à la fois.

GO, GO, GO!!!

2 commentaires:

  1. Aller mademoiselle. Le sacrifice en vaut la peine. Apres le work out terminer tu seras combien satsfaite et fière de toi. le pire c'est de sortir de la maison

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  2. Le pire c'est que je sais très bien que tu as raison.
    Il va faire chaud demain. Cette fois, plus d'excuse.

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