lundi 27 avril 2009

Toiture de Gazebo‏

Il n'y a pas un seul mot religieux que je n'ai pas prononcé en fin de semaine.

Et oui, principalement par soucis d’économie, j'ai décidé d'entreprendre le remplacement de la toiture de mon gazebo avec Momo (mon beau-père).

Je déteste les bibittes (particulièrement les maringouins) mais, j'aime bien veiller à la belle étoile les soirs d'été, accompagné d'un bon feu.

Donc, lorsque mon ex et moi avons acheté la maison il y a près de 14 ans, je voulais un gazebo.

Il nous a coûté un bras mais, je l'aime tellement. C'est mon cadeau à moi. Mon petit coin spécial à moi.

Au moment de sa construction, nous avons choisi le bardeau de cèdres pour la toiture.

C'est chic du bardeau de cèdres, c'est beau du bardeau de cèdres. Par contre après 14 ans en dessous d'arbres à grosses feuilles, ça tombe en morceaux du bardeau de cèdres.

J'aurais dû le faire l'an dernier mais, j'ai finalement attendu à cette année pour appeler un couvreur pour le remplacer

Par contre, j’ai appris qu’il est très difficile et coûteux de trouver quelqu'un pour poser ce genre de bardeau.

Je me suis donc résignée à l’évidence : « Il serait préférable de le faire en bardeau d'asphalte ».

Suite à cette décision, j'ai à nouveau contacté des couvreurs et j'ai eu des estimations que je considérais épouvantablement onéreuses pour ce que je croyais être un tout petit travail.

J'ai donc entrepris de la faire moi-même. Après tout, je me débrouille plutôt bien avec un marteau!!!

Je me suis donc présenté chez Rona pour apprendre que le bardeau de la toiture de ma maison et de mon cabanon (bourgogne) est discontinué depuis l'an dernier. Arggg!!!

Ouf, ça commence mal. Il faudra choisir du noir sinon l’agencement des autres couleurs possible serait affreusement laid.

Donc vendredi (malgré que j'avais pris congé pour me reposer), après avoir changé 4 poches de sable du filtreur de la piscine, vidé les gouttières et étendu un "trailer" de terre noir sur mon terrain. Momo et moi avons attaqué la toiture du gazebo.

Et bien, j'ai compris pourquoi les estimations étaient si hautes. J'en ai sacré tout un lot!!!

Ce que j'aime le plus de mon gazebo, sa forme octogonale, s'est révélée être un pur enfer.

Momo et moi en avions fait une petite blague entre nous : « Encore un ti-boutte à couper mon Momo?!?! ».

À chaque pose, nous devions couper des angles. 8 côtés multipliés par 17 rangées de bardeaux, ça en fait du découpage.

Ça nous à pris l’après-midi de vendredi et un bonne partie de la journée de samedi.

De plus, il faisait chaud en après-midi samedi et, ça fait quoi du goudron de bardeau qui se réchauffe? C'est enrageant à couper et ça colle!!!

En plus, à 17:15 heures samedi soir alors que les magasins ferment à 17:00, il restait l'équivalent de moins d'une heure de travail à faire pour terminer la toiture lorsque nous avons réalisé que nous allions manquer de clous.

Nous avons donc dû battre en retraite et réaliser que nous terminerions seulement le lendemain.

Le seul problème est que j'étais maganée en maudit et que je savais sans l'ombre d'un doute, que le lendemain j'allais me réveiller en souffrant de tout mon corps.

C'est ce qui s'est produit d'ailleurs et, la dernière heure de travail dimanche matin (au froid par surcroit) m’a vidé du peu d'énergie qu'il pouvait me rester et, un gémissement de douleur s'échappait de mes lèvres à chaque mouvement.

Mais bon, c'est à toute fin terminé et je suis plutôt fière du résultat. Il ne reste plus qu'à poser le « cap » d'aluminium tout en haut et ce sera fait.

De plus j'ai eu droit à une merveilleuse dose de vitamine D et j’ai maintenant un beau teint bronzé!

mercredi 15 avril 2009

Le téléphone

Ce n'est un secret pour personne, je déteste parler au téléphone.

Cet engin impersonnel est d'une grande utilité dans les cas suivants :

- Question qui demande une réponse rapide.
- Information à transmettre rapidement.
- Accès facile à quelqu'un qui n'a pas accès à un courriel.
- Contacter quelqu'un qui voyage ou habite très loin.

Si le besoin de contacter la personne n'a aucune urgence ou de but précis, je ne l'utilise pas, j'envoie un courriel.

C'est simple, précis et n'invite pas à faire du "small talk".

Si les gens veulent m'informer qu'ils pensent à moi ou obtenir des nouvelles générales de ce qui se passe dans ma vie, ils m'écrient.

Un courriel c'est rapide et les gens l'accèdent quand bon leur semble mais surtout, lorsqu'ils n'ont rien de plus important à faire où qu'ils ne peuvent être facilement dérangés ou interrompus.

Appeler quelqu'un comporte toujours certains risques. Le plus évident est celui où les gens sont occupés et ne peuvent se concentrer complètement sur la conversation en cour.

Comme nous ne pouvons pas voir notre interlocuteur, il est difficile d'être assuré que nous avons toute son attention.

Mais, quoi de plus insultant que de réaliser que nous parlons sans être vraiment écouté.

Récemment j'ai pris un cours sur la communication et j'ai appris que le cerveau peut comprendre plus de 2 fois le flot de mots d'une conversation régulière.

En conséquence, comme il s'ennuie, il peut facilement combler le vide et s'occuper à autre chose.

C'est là que l’interaction directe personne à personne devient si importante à mon avis.

En étant face à face, le cerveau sera intéressé par ce qu'il pourra voir et détecter.

Peut-être simplement s’occuper à déchiffrer l'expression d'un visage, ce qu'il ne peut pas faire lors d’une conversation téléphonique.

Ceci aide à conserver un intérêt à la conversation et à réduire les distractions qui font perdre le fil de l'échange.

Donc, le téléphone ne sonne pratiquement jamais chez moi (encore moins depuis que j'ai ajouté mon numéro à la liste LNNTE-DNCL) et c'est parfait comme ça.

Je pense à vous, je vous écris.

J'ai envie de jaser ou d'avoir de vos nouvelles, je viens vous voir.

Ne vous inquiétez pas, j’appelle avant ;-p

lundi 13 avril 2009

Mental toughness... La dureté du mental

J’avais besoin d’une mise au point et je m’en suis tapée toute une.

J’ai décidé de faire ce que j’avais envie de faire et non, ce que je devrais faire.

Oh boy, pas facile pour moi ça mais, maudit que ça fait du bien!!!

J’ai commencé par faire du ménage.

Du ménage dans ma maison, dans mon entourage et dans ma vie en général.

Ce n’est pas si difficile après tout, il s’agit de ranger les choses à la bonne place. Ensuite, on a plus d’espace et on respire mieux.

Terminé les ondes négatives et surtout, terminé la dépense d’énergie pour ce qui n’en vaut pas la peine.

C’est étonnant l’impact qu’une décision peut avoir sur nous et ce qui nous entoure.

Comme dirait Bob (Marc Messier) « Mental toughness… La dureté du mental... »

Je me suis dit : « Assez c’est assez. J’ai tous les ingrédients pour la recette du bonheur. Il ne reste plus qu’à cuisiner. »

++++

1ère étape : Je n’ai pas besoin de 2 sets de cuisine.

Au décès de mon père j’ai gardé son set de cuisine en bois massif qui avait appartenu à mon grand-père avant lui.

Par contre, j’aimais bien mon propre set de cuisine en poudre de marbre alors j’avais placé le set de mon père dans mon espace véranda près de la cuisine en me disant que je pourrais prendre les petits déjeuner là.

Malheureusement, je ne l’ai jamais fait.

Alors, on fait du ménage! Pas besoin de 2 sets. On vend!

Aille c’est le fun ça et j’ai beaucoup plus de place dans la maison. Bon, « what’s next »?

Qu’est-ce que j’ai et que je n’ai plus besoin?
+++

2e étape : Mes yeux

Après avoir essayé les lunettes de ma sœur, pour le pur plaisir de la chose dimanche, j’ai été frappé solidement. J’ai besoin de lunettes!

Je m’en doutais bien mais là, c’était l’évidence même.

Et si c’était l’explication de mes fréquents maux de tête et peut-être même un peu de ma fatigue.

On « verra » bien!
+++

3e étape : Le plaisir d’être avec mes enfants

Les enfants et moi sommes allés au Biodôme vendredi dernier.

Ça faisait une éternité que je n’y avais pas mis les pieds et j’avais oublié combien c’était extraordinaire.

Nous avons pris le temps d’admirer et d’apprécier l’endroit.

Les enfants ont eu un plaisir fou et, il n’y avait pas trop de monde. Je pouvais les laisser visiter à leur guise sans les perdre de vu.

C’était fantastique!!!

Nous avons fait une activité familiale à notre rythme sans urgence et sans « stress ». Mais surtout, sans que je ressente le besoin de faire de la discipline et de crier après eux, ce que j’ai l’impression d’avoir beaucoup trop fait souvent dernièrement.

A peine étions-nous sortis qu’ils m’ont demandé quand nous allions y retourner.

Bravo, une sortie réellement réussie!

Le lendemain, c’était la piscine.

Ça ils connaissent bien car, nous y allons régulièrement. Mais cette fois, je n’étais ni pressée, ni stressée.

Je me suis assise avec eux dans l’eau et je les ai regardé patauger à leur guise.

Maudit qu’ils sont beaux.
+++

4e étape : Je pense un peu à moi.

Dimanche était ma seule journée de repos et je n’avais rien prévu faire sauf, regarder le « Master ».

Ma sœur est venue faire un tour et je l’ai initié au golf à la télé. Je crois qu’elle a plutôt apprécié.

Ce fut une petite journée tranquille et j’en avais grandement besoin car le lendemain, c’était le retour au travail.

Faut croire que je n’ai pas été assez gentille pour avoir droit à un congé lundi, moi!

Pas grave. Ce fût les meilleurs 3 jours que j’ai eu depuis très très longtemps.

mardi 7 avril 2009

Comme lui

Je suis comme ça.

J’ai un problème, ça me prend une solution. Malheureusement, je ne trouve plus les solutions.

J’ai beau chercher, rien. C’est le néant.

Pourtant ça marche pour les autres qui ont besoin de moi.

Pendant de longues minutes je regarde mon interlocuteur. Généralement un ami, de la famille ou même seulement une connaissance mais, il/elle a besoin de moi.

Je regarde cette personne dans les yeux et je ne dis rien ou presque rien. Elle n’a besoin que de mon attention. De savoir que je suis là. Que j’écoute.

« Ça va mal au travail. »
« Mon conjoint ne me comprend pas. »
« J’ai des problèmes financiers. »
« J’aime quelqu’un qui ne m’aime pas. »
« Je suis fatigué. »
« Je suis malade. »

Toutes les raisons sont bonnes et une seule solution. Ils ont besoin d’en parler.

Je les écoute et ensuite, c’est « Ça m’a fait du bien de t’en parler, Isabelle. »

Pourtant, je n’ai rien fait pour aider leur malheur. Ils se sentent mieux, ils ont parlé de leur chagrin. Ils m’en ont fait cadeau.

Les peines des gens m’affectent et pèsent sur mes épaules.

Je sais bien que je ne devrais pas mais, c’est comme ça. Mon cœur a de la peine pour eux.

Comment puis-je les aider?

Je ne peux pas mais pire encore, j’ai les miens. Et ils pèsent aussi.

Et mes problèmes à moi sont toujours là. Présent et toujours sans solution.

J’ai mal en dedans. J’ai mal pour eux. J’ai mal pour moi.

Mes jambes ne savent plus comment supporter ce poids.

Mon malheur c’est que j’aimerais ça avoir une Isabelle moi aussi.

J’ai besoin de quelqu’un.

Je sais qui car, il est comme moi. Là pour les autres mais qui est là pour lui?

Pourtant, il n’est pas disponible.

Il sait trop bien que tout le monde est trop occupé. Ils ont des problèmes à régler.

Il le sait car, c’est lui qu’on vient voir.

Mais maintenant, il n’est plus là.

Simplement parce que jamais il n’oserait déranger, demander, quelqu’un pour l’aider à

… couper ses lilas.

dimanche 5 avril 2009

Ma Soeur

Je n’en ai aucun souvenir mais à 14 mois, j’ai eu un merveilleux cadeau. Une petite sœur.

Je dis merveilleux mais, j’avoue ne pas toujours l’avoir pensé.

Quand nous étions enfants, c’était la guerre presque constante.

En fait, nous n’avions rien en commun.

Jeune, elle jouait avec des poupées Barbies et faisait des dessins. Moi, je dessinais comme un pied (c’est toujours le cas d’ailleurs) et j’avais beau être une fille, je ne comprenais simplement pas ce qui pouvait être amusant à déshabiller et rhabiller une poupée.

Moi, c’était les casses-têtes, les histoires de Disney sur disque avec la fée clochette qui nous indiquait quand tourner la page du livre ainsi que le ballon volant et barre-fixe.

Comme nous étions une famille à revenue plus que moyen, nous vivions dans un petit appartement très modeste et ma sœur et moi avions la même chambre à coucher.

Malgré nos différences, le pré-dodo était souvent le moment où nous nous rapprochions le plus.

On se racontait nos journées, nos peurs et nos joies.

Par contre le jour, c’était l’enfer.

Je me rappelle qu’une de nos pires chicanes avait simplement débuté parce que j’avais osé utiliser de son shampoing!

À l’adolescence, ma sœur était la sage, moi la « moins » sage.

Elle avait un « chum steady », d’excellentes notes à l’école et restait sagement à la maison.

Moi je changeais de chum au 3 jours, j’avais de moyennes notes et j’étais toujours sortie.

À cette époque, on ne se chamaillait plus. On ne se parlait simplement presque plus.

Lorsque nos parents se sont séparés, nous étions jeunes adultes. Marie-Claire est allée vivre chez son « chum » et moi j’ai pris un appartement.

Et c’est à ce moment là que tout a changé. Nous sommes toujours aussi différentes. Mais maintenant, je crois que c’est un avantage précieux.

Quelque soit la situation, nous avons toujours un point de vue différent et ça aide souvent à y voir beaucoup plus clair.

Aussi, nous avons une espèce d’entente non-dite.

Lorsqu’une d’entre nous passe un mauvais moment, nous ne vivons pas le drame de l’autre mais, nous sommes là pour l’autre.

Je n’ai aucun problème à affirmer que si je l’appelle au milieu de la nuit en crise, malgré la distance, elle accourra.

Il y a quelque chose de très rassurant à savoir qu’elle me connaît mieux que personne.

Nous n’avons pas pris la décision d’être sœur mais, nous avons pris la décision d’être amies.

Et elle est ma meilleure amie.

samedi 4 avril 2009

De mal en pire

Ça va de plus en plus mal.

Malgré que j’aie les meilleures intentions et que je me lève presque tous les matins en me disant, « c’est aujourd’hui que ça commence », je suis pratiquement inerte.

Je ne bouge plus et je suis toujours fatiguée.

Je suis convaincue que ce n’est pas la cause de se qui se passe mais, je jurerais que j’ai tous les symptômes d’une mononucléose.

Une chance que mon travaille consiste principalement à m’écraser sur une chaise et taper sur une ordinateur car, je n’ai plus aucune énergie.

Me tenir debout pendant une heure me demande d’incroyables efforts.

Pire encore, depuis mon fameux mal de dos, je mange pour 3 ayant pour conséquence que j’ai pris beaucoup de poids très très pesant pour moi.

J’ai les genoux sensibles et je m’essouffle à rien.

Ce qui est le plus difficile est que je m’hais énormément.

Je ne m’endure plus moi-même et j’évite les miroirs comme la peste.

Chaque fois que je me dis, il faut bouger, il faut maigrir, je décourage raide.

Je vois le temps approché pour le Défi-Cyclo contre le Cancer et je suis convaincue qu’il est impensable que j’y arrive. Je suis beaucoup trop loin.

Quand je me permets de croire que c’est encore possible, je me dis que j’en ai trop à faire en trop peu de temps et que je n’ai pas l’énergie pour ça.

Et bang, c’est retour à la case départ.

Je sais très bien ce qui m’arrive.

Nous avons passé les 13 derniers mois au bureau à travailler comme des fous. Le stress était incroyable et même nos vacances en ont été affectées.

Soit que nous les réduisions, soit que nous savions que nous en arracherions à notre retour.

Résultat, sauf quelques très chanceux, ce fût très difficile de se détacher et de vraiment profiter de nos vacances.

Sans parler que l’été dernier a été épouvantable côté température et que, malgré le peu de neige, l’hiver a été très long.

Donc, finalement, la pression a réduit au travail et nous avons tous recommencé à respirer sauf que moi, j’ai frappé un espèce de mur.

J’étais hyper et stressée et là, tout lâche. Incluant ma santé.

Je sais ce que je dois faire. Je dois arrêter de m’inquiéter pour le Défi. Je dois arrêter de penser que j’ai des tonnes de livres à perdre et simplement y aller petit à petit.

Mais maudit, je n’ai pas encore trouvé le truc.

Je dois me calmer, relaxer et retrouver le plaisir que j’avais à être active.

Le pire c’est que je sais tout ça mais, étrangement, ça ne le rend pas plus facile.

Il me semble que j’aurais besoin de m’énergiser.

Peut-être 1 ou 2 semaines sur une plage dans le Sud à me faire griller comme du bacon en lisant un bon livre sans pression, ni stress.

Il me semble qu’après, j’aurais ce dont j’ai besoin pour me remettre sur pied.

Mais économiquement, c’est du délire!!!

Dans le fond, ça prend peut-être juste un peu de vitamine D.

Et disons que la vitamine D c’est temps-ci, se fait très rare!!!