samedi 31 janvier 2009

Rêver

À 20 ans, je savais exactement ce que je voulais dans la vie.

Je voulais rencontrer mon prince charmant, m’acheter une maison, me marier et avoir des enfants.

À 25 ans, j'ai rencontré un homme que j'ai marié ensuite.

J’ai aussi acheté ma maison (que j’ai toujours d’ailleurs et que j’adore).

À 27 ans, j'étais prête à être maman, lui pas sûr mais, je l'ai convaincu.

Ça a pris plus de 2 ans, beaucoup de pleurs, de déceptions et de différentes rencontres médicales pour que finalement, au moment où je n'y croyais presque plus, je tombe enceinte et ce, sans aide médicale.

J'ai eu une grossesse stressante mais, un accouchement plus facile que celui d'une chatte (le 2e était encore plus facile, imaginez).

J'ai ensuite connu le bonheur d'être maman.

Par contre, quelques années plus tard, les choses se sont gâtées dans ma vie.

Mon mari est tombé en amour avec une autre femme et alors qu'on se séparait, je suis à nouveau tombée enceinte.

Je n'ai aucune difficulté a affirmer que toutes les séparations sont difficiles mais, une séparation avec les hormones de grossesses dans le tapis et avec un petit pou de 2 ans et demi qui ne comprend pas et a besoin de nous, c'est l'enfer.

N'empêche que j'en ai arraché mais, le temps a arrangé les choses. 4 ans de temps en fait.

Par contre, je dis : "Le temps arrange les choses". Mais est-ce vrai?

Jeune, j'avais des rêves, j'avais une idée claire de ce que je voulais dans la vie et en l'espace d'un moment, tout a basculé.

Maintenant, lorsque je m'arrête et essaie de savoir ce que je veux/désire dans la vie, j'ai comme un grand vide noir.

Je sais que je veux que mes enfants soient heureux mais, de mon côté a moi, qu'est-ce que je veux?

- Je sais que je n'aimerai plus jamais comme j'ai aimé.
- Je sais que je ne veux plus jamais souffrir comme j'ai souffert.

Mais, supposons pour un moment que les relations hommes-femmes n'étaient même pas dans l'équation.

- Je n'ai aucun hobby. En fait, rien ne m'intéresse assez pour en faire un hobby.
- J'aime l’activité physique, les sorties, le cinéma, les shows, la moto et des tonnes d'autres choses mais, rien qui pourrait être qualifié de passion.
- La fin de semaine, je veux parfois voir des gens et sortir mais, j'aime aussi rester à la maison et m'écraser seule en robe de chambre devant la télé.
- J'aime écrire (de toute évidence) mais, encore faut-il que j’aie l'impression d'avoir quelque chose à partager.
- Je n’aime pas magasiner ni toutes les bébelles de fifille.
- J’aime le plein air mais, pas le camping. Je sais, je suis douillette mais, c’est comme ça.
- Bien que je n'aime pas l'hiver, les voyages dans le Sud, ce n'est pas pour moi. Je suis un peu dédaigneuse et dormir dans des lits où des tonnes de personnes y sont allées auparavant ne me fait pas « tripper » du tout.
- Il y a aussi les voyages de découvertes mais, bien que je suis absolument contre le racisme (quiconque me connait le savent très bien), je n'ai pas d'intérêt particulier pour les autres cultures ni les autres pays.

Alors, quels sont mes rêves?

Je n'en ai aucune idée.

Mais, y a t-il quelque chose de plus plate que de vivre sa vie sans rêve?

Je n'ai pas hâte à dans 3 moi, 1 ans, 5 ans, 10 ans. J'aurais hâte pourquoi?

Est-ce que je serai heureuse à ma retraite? Comme je suis assez active, je suis certaine que je me trouverai des activités donc, je ne suis pas inquiète du tout. Mais, de là à dire que j'ai hâte... eh... non.

Est-ce que j'ai hâte que les enfants soient plus grands. Oui et non. Oui car c'est une autre étape de leur vie et non, car je trouve que tous les ages de l'enfance ont un intérêt et un petit quelque chose qui ne revient plus après. De plus, un jour ils partiront, feront propre leur vie. Donc, je ne suis pas nécessairement très pressée.

Mais, mise à part ce que je vie avec mes enfants. J'imagine qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de profiter et vivre le moment présent. Mais, encore faudrait-il que j’aie l'impression qu'il y a quelque chose de motivant?

Et pour être motivée, il faut des rêves... non?

dimanche 25 janvier 2009

Physiquement

L'entraînement

Je me demandais ce matin en m'entraînant, quel est le niveau de forme physique dont j'ai besoin pour faire le défi.

Tous les matins (7 jours/semaine), à jeun et moins de 5 minutes après avoir ouvert les yeux, je suis sur mon tapis roulant.

Je commence par faire mon cardio soit, 2.75km en 20 minutes (incluant 3 minutes à très basse vitesse pour mon réchauffement) et je fais ensuite 15 minutes de musculation.

Donc, total quotidien de 35 minutes. Est-ce assez?

Comme j'ai recommencé à m'entraîner il y un peu plus de 3 mois, j'ai souris en réalisant ce matin qu'en calculant les km fait sur mon tapis roulant jusqu'à présent, je serais arrivé à Québec depuis plusieurs jours déjà.

J'ai donc hâte que la neige fonde afin de pouvoir enfourcher mon vélo et voir dans quel état je suis. Par contre, j'ai beau renforcer mes jambes, mes poumons et mon coeur, je sais que mon derrière est loin d'être prêt pour 250km de vélo en 2 jours. Rien que d'y penser, j'ai mal aux fesses.

Mais, une chose à la fois...

Le corps

Lorsqu'on s'entraîne, le corps change évidemment.

Comme je travaille surtout mes jambes, mes cuisses ont augmentées de volume.

En fait, malgré mes bonnes intentions, je n'ai pas encore réduit ma consommation de nourriture, même que je l'ai augmentée un peu.

Malgré que le pèse-personne n’y a vu que du feu, ceci m'a créé un nouveau problème : mes pantalons ne me font plus.

Mais, je ne veux pas m'acheter de nouveaux vêtements, je veux plutôt perdre du poids.

Malheureusement, c'est plus simple à dire qu'à faire.

J'ai faim!!! J'ai de plus en plus faim!!!

L'entraînement à un impact fou sur mon estomac. J'en fini plus de vouloir le remplir.

Il faut donc que je trouve le courage de résister.

Mais j'aime tellement ça manger. Maudit que c'est bon.

La douleur

Avant même de commencer à m'entraîner, j'avais une douleur un peu plus haute que l'arrière du genou gauche.

Plus de 3 mois plus tard, la douleur est toujours là et je me demande bien ce que c'est.

Dépendant des jours, elle est plus ou moins forte mais, elle est toujours présente.

Comme je m'assure de bien m'étirer avant l'entraînement, j'espère toujours qu'elle disparaîtra bientôt.

De toute façon pour le moment, c'est très endurable alors, pas de docteur pour moi.

Et qui sait, quelques livres de moins pourraient possiblement régler le problème.

La fatigue

J'ai beau me coucher tôt, je suis toujours crevée.

Lorsque j'ai terminé mon entraînement, j'ai comme un regain d'énergie et normalement ça tient une bonne partie de la journée mais, dès que le soleil tombe, j'ai l'impression de peser une tonne et je ne veux plus bouger.

Évidemment, ma vie ne me permet pas de m'arrêter tant que les enfants ne sont pas couchés mais, j'ai l'impression que tout est un gros effort.

Je me demande si je devrais prendre des vitamines. Est-ce que ça m'aiderait vraiment?

N'empêche que j'aimerais bien trouver la source de ce manque d'énergie.

Le sommeil

Heureusement, je suis une excellente dormeuse. Dès que je suis au chaud sous les couvertures, je m'endors.

Pourtant, il arrive souvent que même après 8-10 heures de dodo, je me réveille encore fatiguée et surtout courbaturée.

J'ai un nouveau et très confortable matelas, donc ce ne devrait pas être la raison.

Est-ce que je dormirais simplement trop?

vendredi 23 janvier 2009

Bonne fête Maman

Encore une semaine de fous mais, rien d'anormal pour moi.

En fait, petite anecdote.

Il y a quelques années, mon bureau était juste à côté de ma "chum" Annie et, ma vie est tellement mouvementée que chaque matin, elle me disait : "Bon, qu'est ce que tu as à me raconter aujourd'hui". On en riait bien mais, n'empêche que c'était basé sur la réalité.

J'ai commencé ma semaine avec une rencontre d'information pour le Défi-Cyclo pour le Cancer. Et bien que plutôt ennuyante comme rencontre, j'ai pris mon courage à 2 mains et j'ai décidé de m'inscrire dès que je suis arrivée à la maison.

C'est tellement intense ce que ça représente pour moi de faire ce défi que je me suis dit : "Panique pas et vas-y un jour à la fois."

Par contre, je ne m'attendais pas à avoir autant de support. Disons que pour une première semaine, c'est très encourageant comme résultat. J'en suis très heureuse.

D'un côté un peu moins plaisant, la famille au grand complet a été attaquée par le vilain rhume cette semaine. William solidement lundi et mardi, moi mercredi et jeudi et Matthew aujourd'hui.

Malheureusement pour moi, pas question de me reposer. J'ai un entraînement à faire mais, pire encore, si je me permets de m'absenter du travail pour récupérer de mon rhume, je souffre pour rattraper le temps perdu ensuite.

Heureusement, les Tylenols ont fait effet et j'ai passé au travers. Il ne me reste que quelques séquelles.

N'empêche que sur mon tapis roulant cette semaine, je courrais plus après mon souffle qu'autre chose. J'avais des points partout tellement je souffrais.

Pas grave... Il ne faut pas lâcher...

Sur une toute autre note, je me disais cette semaine que je ne suis vraiment pas une fille d'hiver. Je déteste m'emmitoufler sous 40 épaisseurs quand il faut très froid et je déteste marcher dans la gadoue quand la température est plus clémente.

Pire encore, je suis très consciente que les routes sont glissantes et qu'il y a parfois de la glace noire mais, il y a toujours des limites. 1 cm de neige n'explique pas autant de trafic.

Il faut dire que je suis plutôt du genre conductrice téméraire mais, j'ai une théorie simple sur la conduite automobile. Si un conducteur a déjà peur de prendre le volant quand il n'a pas démarré sa voiture et ne connait pas encore l'état des routes, c'est qu'il n'est pas supposé conduire cette journée là.

Pis c'est quoi cette histoire de ralentir pour regarder une voiture se faire remorquer suite à une panne? Non mais, il n'y a rien à voir espèce de "wouareux" du dimanche!!!

Il y a une remorqueuse donc, ils n'ont pas besoin d'aide et pire encore, qu'est-ce qu'ils souhaitent y voir exactement? Du sang, des pleurs... Vraiment pas quelque chose "to make your day anyways".

Bon ben, ils annoncent encore une fin de semaine à se les geler.

J'ai 2 jeunes enfants qui ont envie de bouger et de sortir. Mais, à -30 dehors, c'est pas mal moins tentant.

De toute façon, pas le choix, on sort en fin de semaine. C'est la fête de ma mère (et de mon beau-frère).

Ma mère aura 61 ans lundi. J'en profite pour dire combien je suis chanceuse de l'avoir et combien elle m'est précieuse.

Bonne fête maman! Je t'aime!!!

dimanche 18 janvier 2009

Défi-Cyclo contre le Cancer

Et bien ça y est, je suis inscrite au Défi-Cyclo contre le Cancer :
http://www.conquercancer.ca/site/TR/Événements/Montreal2009?px=1796687&pg=personal&fr_id=1291

C'est tout un défi que je viens de me lancer là mais, ça vaut tellement la peine.

Si certains d'entre vous ont envie de m'aider ;) vous pouvez cliquer sur le lien à droite "Mon Défi-Cyclo contre le Cancer" et cliquer sur l'encadré jaune ou juste en dessous pour imprimer le formulaire.

Merci à tous et souhaitez-moi bonne chance!!!

P.S. : Si vous le désirez, donnez-moi des noms de gens que vous connaissez qui ont étés ou sont atteints de Cancer. Je vais me faire une liste que je porterai sur moi et je roulerai particulièrement pour eux.


samedi 17 janvier 2009

Vérité ou Mensonge?

Où est la vérité?
Les gens ont-ils oublié?
Pourquoi cacher
Le fond de ses pensées?

Tellement de douleurs
Peuvent être évités
Il suffit de se présenter
Sous ses vrais couleurs

Pas simple d'oser
Foncer et affronter
Quand on sait que s'exposer
C'est le danger

Une illusion de soi
Pour se protéger
De ce qui peut parfois
Profondément blesser

Porter un masque
Permet de plaire
Et de se satisfaire
Sans laisser de marque

Un moment de bonheur
Au goût amère
Puisque son créateur
N'est pas sincère.

Les nerfs!!!

Wow, quelle semaine j'ai eu! Pire encore, les 2 prochaines semaines ne s'annoncent pas beaucoup plus calmes.

Comme j'ai déjà mentionné dans ce "blog", j'ai 3 projets en même temps (J'avais dis 2 mais, finalement c'est 3).

N'empêche que le premier projet est à sa phase finale et c'est le dernier "sprint". Tout le monde au bureau donne le meilleur de soi pour arriver dans les temps. Le problème c'est moi!

Bien que j'avais averti à plusieurs reprises, la partie que je fais du projet a été un peu mise de côté car je m'occupe du contrôle d'inventaire. L'autre partie, beaucoup plus grosse, est en rapport avec les paiements, donc l'argent.

Pas besoin d'avoir la tête à Papineau pour savoir que l'argent est la partie principale d'une compagnie. Par contre sans vouloir trop entrer dans les détails, au niveau actuel de logiciel, il est impossible de séparer les 2.

En gros, ma partie a été mise à l'écart et maintenant que le projet approche de la fin, on réalise qu'on ne peut pas faire un sans l'autre.

Malheureusement, s'assurer que ma partie fonctionnera correctement, n'est pas non plus chose simple.

Dernièrement, les cieux se sont ouverts et l'évidence même s'est présentée. On doit faire quelque chose pour aider Isabelle!

Wow, c'est fantastique, toutes les portes me sont maintenant ouvertes et je n'ai plus qu'à demander. Tout le monde est prêt à m'aider.

Mon problème, c'est qu'il reste beaucoup à faire et pas beaucoup de temps. Alors, je dois prendre les bouchées doubles.

Disons, que ça a un tout petit impact sur mon comportement et ma patience ;-p!!

Il faut dire que je suis très exigeante de moi-même. En fait, ça frôle la démence. Il est impossible pour moi de m'asseoir à la maison et relaxer si tout n'est pas terminé et à sa place.

Pas de vaisselle sur le comptoir, pas de poubelle à sortir, pas de lit non fait, pas de bébelles qui traînent, etc.

Pire encore, si je me suis finalement assise pour relaxer et que je vois par exemple que la lumière du sous-sol n'est pas fermée, je dois me lever et aller l'éteindre.

Non mais, ça dérangerait vraiment si la lumière attendait la prochaine fois que je dois me lever pour aller aux toilettes? Ben moi, si je n'y vais pas, ça ne me dérangera pas, ça va m'obséder.

Pas moyen de relaxer c'est sûr alors, mieux vaut m'en occuper tout de suite.

Pour revenir au travail, ceux qui me connaissent savent que j'aime les défis et que je déteste ne pas les réussir. En gros, ça veut aussi souvent dire, que je suis capable de déplacer pas mal d'air. Malheureusement, je ne suis pas toujours délicate et ce n’est pas nécessairement facile pour les autres qui m'entourent et essaient de m'aider.

Pas trop du genre passive, il faut que ça bouge. Donc, si moi je bouge, les autres doivent bouger aussi.

N'empêche que niveau travail, je suis très orgueilleuse. L'idée de penser qu'il y en a trop pour moi n'est simplement pas une option. Si j'ai eu un mandat, c'est que je suis supposée être capable de le remplir. Pas question de demander de l'aide.

Il est trop tard maintenant de toute façon mais, j'aurais dû m'arrêter précédemment et dire : "Je ne me rendrai pas à temps". Au lieu de ça, j'ai travaillé des heures de fous, même à la maison le soir et les fins de semaine. Et surtout, je dirais que je ne me suis pas fait beaucoup d'amis au bureau dernièrement.

Heureusement, tout le monde me connait et sait que c'est temporaire mais, la pression est déjà forte dû à la date d'échéance et moi, j'en mets plus. Pas facile ça.

En fin de compte, j'ai réussi à rattraper le temps perdu et je suis confiante que nous arriverons à temps pour le déploiement du projet. Mais, j'ai appris beaucoup.

- Trop c'est trop et surtout, je ne suis pas experte dans tous les domaines.

Malgré, tout ça, je ne peux pas m'empêcher de me dire : "Mission accomplie". Contre toute attente, j'ai réussi. J'ai presque fait des "miracles". Mais, à quelle prix?

Par exemple, je n'ai aucune patiente. Les enfants en ont eu les répercussions cette semaine.

Voici ce qui est arrivé.

Premièrement, il est important de dire que Matthew est un enfant extrêmement brillant. À chaque fois que je dis c'est mots, j'ai une partie de moi qui me dit que c'est impossible à faire avaler à quelqu'un car, je suis la maman et je ne suis pas objective mais, désolée, c'est la pure vérité.

En fait, je défi n'importe qui de passer une journée seul avec lui et me dire que j'ai tord.

N'empêche que, dans le cas de Matthew, il y a l'envers de la médaille. Il vit dans son propre monde.

Pour une maman, c'est l'enfer!!!

Par exemple, lorsque je rencontre ses professeurs (Matthew a 2 professeurs par année scolaire car, il a une journée en français et une journée en anglais. Pas question de parler anglais dans un cours de français, ça ne passe juste pas et le contraire est aussi vrai).

Donc, lorsque je rencontre ses profs, on me dit : "Matthew est un enfant brillant (je vous l'avais dit) mais, il est très rêveur".

Il semblerait que s'il lit un livre, il est tellement concentrer que le professeur peut l'appeler 10 fois et il ne l'entendra pas. Elle doit se rendre à côté de lui et lui mettre la main sur l'épaule pour le sortir de sa torpeur.

Lorsque j'en parle a Matthew, il me dit : "Mais j'aime ça lire maman."

Il faudrait que je réponde quoi à ça?

Malheureusement, ce genre de comportement est typique de Matthew. Imaginez-vous ce que c'est de lui faire faire ses devoirs? Si le travaille l'intéresse, c'est fait en un temps record. Il comprend tellement vite que c'est déroutant mais, si le travail ne l'intéresse pas. Alors là, on s'embarque dans toute une aventure.

C'est souvent plus qu'une heure par soir à dire : "Matthew, concentre toi!". Mais c'est plus fort que lui.

Si je ne suis pas assis à côté de lui à le garder dans le monde réel, si tout ce qu'il a, est une page de devoir devant son nez, dès que j'ai les yeux tournés, je le vois regarder le plafond à faire tourner son crayon entre ses doigts.

Ça y est, il est reparti dans son monde!!!

Comme je ne sais pas quoi faire pour aider mais, surtout parce que je ne suis pas certaine que ce comportement soit mauvais en soi (il tape sur les nerfs des autres mais, est-ce néfaste pour lui d'utiliser son imagination?), je me retrouve devant un dilemme.

"Matthew, Matthew, Matt, MATTHEW?!?!, tu dois faire tes devoirs. Concentre-toi!".

En gros, malgré mes bonnes volontés, quand j'ai une semaine comme j'ai eu au travail, malheureusement, la patience prend le bord et à ce moment là, je peux vous dire que je suis loin d'être la maman modèle.

Mais, ça c'est Matthew. Que dire de William?

Pauvre petit coeur. Dès le retour du travail, je dois faire les devoirs avec Matthew. Comme j’ai mentionné, si je ne suis pas assise avec lui, on y restera jusqu'au lendemain matin. Alors, pas de temps pour William à ce moment là.

Heureusement, Momo est là. Il s'occupe de William comme ce n'est même pas possible d'espérer.

Par contre, même Momo ne remplace pas Maman.

Comme les devoirs prennent une éternité, ensuite c'est le bain et c'est presque le temps du dodo.

J'ai beau, m'asseoir tous les soirs avec William tout seul dans sa chambre et lui parler en lui demandant ce qui s'est passé à la garderie, je sais que sa maman lui manque.

Comment je sais? J'ai des tonnes de visites à toutes les nuits.
- Maman, je voudrais du lait!
- Maman, j'ai peur.
- Maman, il fait noir.

Heureusement, je suis une bonne dormeuse et je réussi à me rendormir rapidement.

Mais cette semaine, c'était pire que tout. Chaque visite était en pleurs. Et chaque fois que je lui demandais : "Pourquoi tu pleurs Willy?", j'obtenais ce genre de réponse.
- Je ne sais pas.
- Parce que j'ai les yeux rouges.
- Parce que mon nez coule.

En fait, rien qui méritait des pleurs.

Normalement, et surtout en plein jour, j'aurais probablement réussi à trouver le bon comportement et les bons mots à avoir mais, au milieu de la nuit et avec la semaine que j'avais. Hummm, encore une fois, je ne peux pas dire que j'étais un modèle de maman à suivre.

De plus, je me dois de me réveiller tôt. Je dois m'entraîner. Pas parce que j'ai un Défi-Cyclo contre le cancer, pas parce que je veux un corps d'athlète mais, parce que j'en ai besoin pour ma santé mentale.

Je déteste me réveiller tôt. Je donnerai beaucoup pour rester sous les couvertures lorsque le cadran sonne mais, les 35-40 minutes que je passe le matin avec mon "moi-même" à donner le maximum physique que j'ai, est presque thérapeutique.

Surtout qu'après, j'ai l'impression de pouvoir affronter n'importe quoi, quelque soit le genre de journée que j'aurai.

Donc en résumé, dans ma semaine :
- J'ai passé mes matins à préparer ma journée et à m'entraîner.
- J'ai passé mes journées au travail à me défoncer et rendre les autres fous.
- J'ai passé une grande partie de mes soirées à aider Matthew avec ses devoirs et le brasser.
- Le reste de mes soirées, je les ai passé à travailler.
- J'ai passé mes nuits à entendre des pleurs et à chicaner William.

Donc, aujourd'hui :
- J'ai terminé le lavage, le ménage, le rapaillage.
- J'ai terminé le travail que je pouvais faire seule à la maison.
- J'ai fait mon entraînement.
- Les enfants sont chez leur papa.

Il ne me reste plus qu'un seule chose à faire : CALMER MES NERFS!!!

dimanche 11 janvier 2009

Les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de Vénus



Ce n'est plus un secret pour personne, l'interaction entre hommes est femmes est extrêmement périlleuse, quelque soit le genre de relation.

Il y a beaucoup de raisons pour ça et la plupart sont très connues.

Le problème est que toutes les suggestions pour aider à améliorer la situation ne font simplement pas parties d'un comportement inné.

Pour rendre les rapports homme/femme harmonieux, la réponse est simple (en théorie). Il s’agit de se mettre dans les souliers de l’autre.

Que me dit-il/elle exactement?

Qui ne sait pas que de façon générale, pour la même conversation :
La femme
- Porte attention à l'intérêt que son interlocuteur à envers elle.
- Est intéressée par le sentiment derrière les mots.
- Désire connaître le sens de la phrase.

L'homme
- Ne sait généralement pas quoi dire.
- Va directement au but.
- Choisi ses mots selon la première chose qui lui passe par la tête.
- Préfère éviter, plutôt que de s'aventurer sur un sujet pouvant toucher une corde sensible.

Dans le cas d’une relation, c'est encore pire.
La femme désire :
- de la sensibilité
- de la tendresse
- de la romance
- de l'attention
- de l'affection
- sentir l'importance qu'elle a pour son partenaire.

L'homme désire :
- aucune complication
- de l'espace

Voici quelques petites phrases entre homme et femme et ce qui pourrait se passer dans leur tête pendant que ces mots sont prononcés.

- Que veux-tu faire aujourd'hui?
Femme : J'ai envie de passer du temps avec toi et j'ai envie d'une proximité et de l'attention.
Homme : Doit-on absolument décider ça là? On laisse le temps passer et on relaxe un peu. On verra tantôt.

- Est-ce que tu m'aimes?
Femme : Il ne me montre pas assez d'intérêt. Il ne passe pas assez de temps avec moi. J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras. On peux-tu la fermer la maudite télé ce soir et parler de nos sentiments un pour l'autre.
Homme : Pourquoi encore cette question? Elle le sait pourtant. Je ne serais pas ici si je ne l'aimais pas.

- On ne se parle jamais.
Femme : Je suis tannée de t'entendre parler de tes sports, de ton travail, de tes chums. J'en envie de parler de sentiments. De ce que tu ressens. De ce que tu aimes.
Homme : Je lui parle tout le temps de mes sports, de mon travail, de mes chums. J'ai rien de nouveau à dire. Elle sait déjà tout.

Je n'ai pas découvert la clé du mystère. Mais j'avoue que personnellement, ce qui m'agace le plus lorsque j'ai une interaction avec un homme, sont les phrases toutes faites et les évitements.

Lorsque je dis quelque chose et que je sais, avant même que ma phrase soit terminée, la réplique qu'il me répondra. Je rage.

Donc, par exemple, aux questions mentionnées ci-haut :

F : Que veux-tu faire aujourd'hui?
H : Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu faire toi?

F : Est-ce que tu m'aime?
H : Ben oui je t'aime, tu le sais.

F : On ne se parle jamais.
H : On se parle tout le temps
H : De quoi veux-tu parler?

En résumé, c'est simple :

La femme a des conversations à double sens et l'homme est supposé deviner, comprendre et répondre correctement. Non pas a ce qui vient d'être dit mais, a ce que ça voulait dire.

L'homme ne veut pas de problème ni de sentiment dans ses conversations. Il préfère éviter un sujet (ou même complètement l’ignorer) plutôt que d'embarquer sur un chemin qui pourrait créer des frictions.

Le problème se pose depuis la nuit des temps. Ce n’est certainement pas moi qui trouverai la clé de l’énigme.

Mais décidément, ce n’est pas simple tout ça et je n'ai qu'effleuré le sujet. Il y a tellement plus.

N’empêche que bien que les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de Vénus, on vit sur la même planète. Il faudra bien trouver un moyen de se comprendre un jour.

samedi 10 janvier 2009

Murphy's law

There's an old saying that goes something like this : "Anything that can go wrong will go wrong!"

Well that's pretty much how I would describe my day so far.

Let's start by saying that since I had a very hard return to work week, I had decided that I would stay in bed this morning as long as I could possibly stand it.

Of course, I would get up to get breakfast ready for the kids but, that would be the extent of it. I had planed to get right back to bed as soon as I could.

Well things didn't quite turn out as I expected.

First, let's mention that I had to work late last night and I also knew I would have some more work to do today. So, in order to make sure the boys go to bed happy and without a fight, they stayed up late and I gave him the right to sleep in my bed. Which meant, that I would have to sleep in William's tiny single bed in return.

But that was ok, I had to get some work done so no fuss possible.

So although I gave it my best, I was too exhausted from my very hectic week to work very late. I couldn't think straight anymore so at about 11:30pm, I had enough and went to bed thinking I would do the rest tomorrow.

So, the kids woke up at their usual early bird time and after rolling in the bed for about half an hour thinking : “They can wait just a little longer”, I had to come to me senses and get out of bed to get breakfast ready.

Oh but that was ok. In half an hour I would be back in bed and better yet, in my own bed... yesss!!!

- Alright guys, what do you want for breakfast?
- I'll take a toast with butter and cheese.
- And I want eggs.
- Eggs, are you sure?
- Oh man, alright!
- Mommy, I want to crack the eggs.

So Matt cracked an egg but, it fell on the wrong side of the casserole. Of course, I couldn't really clean it up right away since the stove was burning hot.

So it's started to burn and stink up the entire house.

Humm, this is not a good sign.

Alright, everyone is set? I'm going back to bed for a little while.

What?!? Wait!!! It's wet.

- WILLIAM!!!! Did you do a pipi in my bed?
- Eh, yes mommy.
- Why didn't you tell me?
- Eh, I don't know.

So I got him new clothes and decided to clean the bed sheets. It's alright, I'll just go back to William's bed after.

But as I started the wash, I realized that my feet were socking wet.

You got to be kidding me!!!

The stupid thing chose today to break down. It must be a hose. I'll wait for Momo to come help me and we'll take a look later.

Well now I'm wide awake.

I guess I'll stay up and start my work so I can finish it as soon as possible and actually get to my, well deserved weekend.

So I connected to work, just to find out that the server that processes my jobs didn't work last night and now, I have nothing to work with.

Shoot... that means that I will have to rush on Monday morning to get this done so I can get to my second project.

Oh did I mention I'm working on 2 projects right now. One that is about to be deployed so I need to make sure all corners have been verified and re-verified so we don't get too many surprises when in production, and the second one is at the very beginning so, I know almost nothing about it and I'm in daily meetings with the clients, to get it started as soon as possible.

So the 2 are at very important stages and the 2 are demanding a lot of my time so, working this weekend was the only way I could have some breathing space next week but, that just went down the drain and the pressure is back to red alert level.

Anyways, nothing I can do about it so, I guess it's the perfect time for my training but, my back is killing me from trying to find a sleeping position to fit as comfortably as possible in such a small bed.

Well, I did it and I took a nice shower so I'm feeling better. My spirit is slowing rising back.

As I was coming out of the shower, my mom and Momo showed up so, I decided this was as good a time as any to take a look at that clothes washer.

After about half an hour of looking and testing we ended up finding the problem. Ok but, where are we going to find this piece? Lucky us, the Rona man that didn't hold this piece gave us an address to go to and sure enough, they had the piece, used, but so is the clothes washer anyways.

It took about 15 minutes to install it and I started the wash again.

Wonderful, no more fountain on the floor!

- Matthew, let's get your homework done. Where is your agenda? It's not in your school bag.
- I don't know.
- Well, how will I know what you have to do?
- I have one English sheet to do.
- Ok, where is your English book? It's not in your school bag.
- I don't know.
- Well thank goodness your name is on them. You will get them back on Monday at school but, that means that you will have to do your homework at daddy's house.
- Ok, let's do the French then. What is the answer to this question?
- I don't know.
- Yes you do. I just explained it to you. You are an extremely smart kid but, you are not paying attention this morning. I'll explain again. Now, what is the answer?
- I don't know.
- Argggg!!! Fine, go to your room and come back went you figured it out.

Alright Izzy, calm down!

So I decided to wash the aquarium. I had meant to do this this weekend anyway. Might as well do it now. It is in real need of a good "whoop up".

So while I'm cleaning it, one of the frogs makes a run for it. Now I'm on my knee trying to catch the silly thing that does not want to make this easy for me and, my back is killing me.

What is that noise?!?!

Oh no, it's the clothes washer. The engine has had enough and we are now hearing a gear scratching sound. I guess it didn't like being shakin' up so early in the morning. It's old and temperamental.

Alrighty then, no chose now. Let's call the repair man.

I guess, I was “lucky” again. because he was here in less then an hour and fixed it quick and easy.

In the meanwhile, all the clothes that were in the wash were socking wet.

So up in the bath they go and I'm squeezing the h*** out of them, wondering if I'm doing this to drain them or to release my frustration?

Well, now the repair man is gone, I'm hurting everywhere and I'm extremely tired.

So I'm sitting my butt down and writing this. Again, releasing my frustration probably?!?

Oh, did I mention Willy has a runny nose. He is most probably starting a cold and that always mean a sleepless night for me.

So for the next few minutes, I'm not moving from here. I'm afraid... I'm very afraid of what will happen next.

Murphy, I don't know you but, I don't particularly like you today.

vendredi 9 janvier 2009

Attente = Espoir ?

On m'a souvent dit : "Isabelle, tu ne dois pas avoir d'attente."

Mais pourquoi ne faut-il pas avoir d'attente?

Est-ce par danger de déception?
Est-ce un avertissement que ce que l'on souhaite n'arrivera jamais?

Il y a beaucoup de type d'attentes.
- Il y a les attentes qui arriveront, suffit de savoir être patient.
- Il y a les attentes qu'on ne croit pas vraiment mais, qui nous arrive soudain comme un douce caresse inattendue.
- Il y a les attentes qu'on sait impossible mais, qui nous donne le goût de continuer.

La difficulté : savoir laquelle de ses définitions s'applique à l'attente que nous avons.

Et si "Attente" voulait simplement dire "Espoir".

Est-ce qu'il faudrait aussi arrêter d'espérer?

mardi 6 janvier 2009

Journée de semaine

- Alarme
- Brossage de dents
- Vêtements et souliers de course
- Course sur mon tapis roulant
- Musculation
- Ahhhh!!! La douche
- Qu'est-ce que je vais mettre aujourd'hui?
- Sort les lunchs
- Fait les lits
- Debout les enfants
- Habille les enfants
- Déjeuner les enfants
- Tout le monde en voiture
- École Matthew (je t'aime, bonne journée)
- Garderie William (je t'aime, bonne journée)
- Tabarnouche de trafic du pont
- Un peu de musique
- Perdue dans mes pensées
- Stationnement
- Petite marche pour me rendre au bureau
- Arrivée au bureau
- Des heures de : Ouf, ouf, ouf!!!
- Petit lunch avec ma chum
- Encore des heures de : Ouf, ouf, ouf!!! (Une chance que j'aime mon travail)
- Petite marche pour me rendre à la voiture
- Tabarnouche de trafic
- Un peu de musique
- Perdue dans mes pensées
- Arrivée à la maison
- Tonnes de bisous et caresses à mes enfants
- Bonjour tout le monde!
- Souper
- Devoirs
- Préparation des lunchs
- Bains des enfants
- Comment c'est passé vos journées?
- Tout le monde se brosse les dents
- Dodo les enfants
- Rapaillage et autres
- Qu'est-ce qui se passe sur mes sites préférés?
- Un peu de télé
- Mon bain... ahhhh!!!
- Dodo pour moi

samedi 3 janvier 2009

Horoscope 2009

Né le : 29 juin 1970 à 13h09 (selon sa mère)
Signe : Cancer
Ascendant : Elle n’en a aucune espèce d’idée

Argent :
Malgré les problèmes économiques actuels, étant du genre plutôt débrouillarde dans le domaine du travail, il y aura peu d’inquiétude pour elle à ce niveau.

Elle adore son emploi mais, si quelque chose devait clocher au courant de l’année, elle sait qu’elle sera en mesure de subvenir aux besoins de ses enfants.

Déjà très peu dépensière pour sa propre personne, c’est sans hésitation qu’elle se privera pour répondre aux besoins de ceux qui l’entourent avant de combler les siens.

D’ailleurs, elle est entourée de gens qui sont prêt à l’aider en cas de force majeure.

Santé :
Comme elle s’entraîne régulièrement sa santé se portera bien. Probablement quelques petits malaises et un rhume ou 2 mais, rien de très grave.

Par contre, elle devra faire plus attention à son alimentation puisqu’elle boit dangereusement trop de Diete Pepsi et mange une grande quantité de repas congelés.

Elle devra aussi suivre de près la santé de ses enfants, sa famille et ses amis afin de s’assurer que tout se passe bien.

Famille :
Elle est très près de sa famille et se contact ne changera pas au courant de l’année.

Elle prendra soin de ses enfants et s’assurera que les membres de sa famille sont comblés et se rappellent qu’ils peuvent toujours compter sur elle.

De plus, comme à leur habitude, elle se sentira entourée et aimée.

Amitié :
Elle a beaucoup d’amis et sait être à l’écoute. Elle s’assurera de les faire rire et de leurs rappeler qu’ils sont importants pour elle.

Par contre, elle a très peu d’amis très proches car, elle a souvent l’impression de déranger. Donc, elle préfère attendre qu’ils la contactent. Ce qui a comme conséquence qu’elle ne les voit pas souvent.

Son plus gros problème dans se département est qu’elle ne prend pas sa place et hésite à les contacter lorsque le besoin se fait sentir ou simplement pour prendre des nouvelles.

Elle devra donc travailler cette l’interrelation durant l’année qui vient.

Elle sait qu’elle n’est pas seule et qu’ils ne l’ont pas oublié mais, elle doit réapprendre à entretenir ces amitiés.

Le premier pas est le plus difficile. Les vrais amis ne se perdent pas.

Amour :
Il faut absolument qu’elle reste loin de l’amour cette année. Elle n’est pas encore prête.

Comme elle a été très blessée par le passé, elle a beaucoup de séquelles. Et contrairement aux autres domaines de sa vie, l’insécurité et l’oublie de soi sont ses principales lacunes en amour.

Elle a tendance à épuiser l’énergie de ses partenaires et les rendre malheureux.

En tant que maman monoparentale, elle est très peu disponible et elle obligerait son partenaire à se plier à son horaire ce qui n’est pas souhaitable.

De plus, elle ne croit plus en l’amour selon la définition générale. Elle a donc une idée personnelle de ce que ça représente et très peu d’hommes pourraient s’en satisfaire.

Par contre, la solitude est son pire ennemi. Elle aime les gens et a besoin d’être avec eux.

La solitude la dévore et la rend souvent très agressive. Elle a d’ailleurs l’habitude de mélanger amour et peur de la solitude.

Elle se doit donc, au courant de la prochaine année, d’apprendre à s’en faire une alliée.

Elle sait qu’une fois la solitude apprivoisée, elle obtiendra tous les outils dont elle a besoin pour éliminer son insécurité et retrouver son estime de soi.

Seulement a ce moment, pourra t-elle considérer avoir quelqu’un pour partager sa vie.

Elle ne fermera par contre pas complètement la porte à d’autres possibilités.

vendredi 2 janvier 2009

Pour une bonne cause

Tout au long de l’année mais, spécialement juste avant la période des fêtes nous sommes littéralement assommés par différents organismes afin de « Donner généreusement ».

- Les maladies diverses
- Les enfants qui ont faim
- Les enfants, les femmes maltraités, abusés
- Les sans-abri
- Les personnes âgées
- Les animaux
- Les forêts, les rivières, l’environnement
- Et j’en passe tellement.

Impossible de passer à côté et encore plus difficile de les ignorer. Comment ne pas être touché?

Chacune de ces causes ont une merveilleuse raison d’être et il y a tellement de besoin dans ce monde.

Personnellement, j’ai des causes fétiches, pour lesquelles je contribue chaque année.

Mais, depuis quelques années j’essaie de choisir une cause (différente à chaque année) afin de faire ma part.

Cette année, je compte faire le Cyclo-Défi contre le Cancer :
http://mo09.conquercancer.ca/site/PageServer?pagename=mo09_FR_homepage&s_locale=fr_CA

Je trouve très enrichissant de m’impliquer un peu plus qu’en sortant ma carte de crédit.

Je ne suis pas encore prête physiquement à relever le défi mais, il me reste encore du temps.

Je sais que je sortirai de l’expérience, très fière de ce que j’aurai accompli.

C’est parfois simple de donner au suivant.

Un peu de bénévolat.

Quelques kms de marche, de course ou de vélo pour ramasser des fonds.

Des articles ou vêtements dont on ne se sert plus.

Ou simplement, un peu de notre précieux temps.

P.S. : Dès que la neige sera fondue, j’aurai besoin de mes amis cyclistes « mollos » pour m’aider à faire de belles randonnées afin de manger quelques bons kms avant mon défi.

Je payerai la première bière à ceux qui m’auront accompagné pour mon premier 100km dans la même journée!

Le sapin de Noël

Vers 19 heures, j'ai décidé de défaire mon sapin de Noël. Les fêtes sont terminées pour moi mais, les derniers 24 heures ont étés en quelques sortes, un résumé de la dernière année.

J'ai eu le bonheur et la chance d'être entouré de mes enfants, de ma famille, de mes amis.

J'ai pris le temps de les regarder tous. J'ai examiné leur visage.

Chaque fois, j'ai eu un petit pincement au coeur en pensant à combien je les aime, combien ils sont importants pour moi.

Puis, chacun à leur tour ont quitté. Me laissant seule avec mes pensées.

Et ce soir, en enlevant chacune des boules de Noël, chacune des guirlandes, chacune des décorations, je pensais à eux.

Je pensais au temps et à l'effort que ma mère a pris pour décorer cet arbre afin de rendre ce temps des fêtes des plus éblouissants pour tous.

Doucement et pendant près de 2 heures, j'ai épluché l'arbre de ses décorations.

Mais malgré mes efforts, une des boules est tombées par terre et a éclatée en mille miettes. Ceci m'a rappeler combien tout est fragile.

J'ai pensais à l'année qui vient de s'écouler. À tous ses hauts et ses bas, ses joies, ses peines, ses obstacles, ses bonheurs, ses arrivés et ses départs.

Par contre j'ai dû me rendre à l'évidence qu'elle a aussi été marquée par des, si seulement, des j'aurais dû, des j'aurais tellement voulu.

Une fois terminée, j'ai ramassé les petites épines qui sont tombées et se sont éparpillées un peu partout et j'ai remis l'arbre et toutes ses décorations en dessous de l'escalier jusqu'à la prochaine fois.

Une nouvelle année débute.

Je sais qu'elle ne sera pas sans embûche.

Je sais qu'elle aussi, sera remplie d'émotions.

Par contre, je fais le souhait que lorsque l'arbre de Noël rayonnera à nouveau dans mon salon entouré des gens que j'aime, le cadeau que je trouverai à ses pieds sera de ne pas pouvoir dire : "Si seulement, j'aurais dû, j'aurais tellement voulu".

jeudi 1 janvier 2009

Voeux pour l'Année 2009

Matthew : Je te souhaite d'être un enfant heureux. And always remember : "I love you more then my life".

William : Je te souhaite d'être un enfant heureux. And always remember : "I love you more then my life".

Laurette : Je te souhaite d'avoir la santé pour pouvoir accepter toutes les marques d'amour de tes petits-fils.

Marie-Claire : Je te souhaite de voir autant de "show" de Sylvain Cossette que tu le désires.

Eric M : Je te souhaite de pouvoir jouer au golf et faire autant de ski que tu le désires.

Mathieu M : Je te souhaite beaucoup d'affection.

Momo : Je te souhaite beaucoup de santé afin que tu restes avec nous pendant plusieurs autres belles années.

Eric P : Je te souhaite beaucoup de succès dans ce que tu entreprendras.

Annie : Je te souhaite de pouvoir prendre tes vacances au moment où tu le désires cette année.

Pierre : Je te souhaite la santé et un gros budget de dépenses de vélo.

Amélya : Je te souhaite de voir autant de "show" de Duke Squad que tu le désires.

Philippe : Je te souhaite de trouver la femme qui te fera papa.

Ginette : Je te souhaite la santé, évidemment.

Anne : Je te souhaite de retrouver le bonheur à travers les cendres.

France : Je te souhaite de vivre à fond ta jeune retraite.

Elaine : I wish you health. I'm worried about you.

Laura : I wish for your little family to all be together as often as possible.

Pascal : Je te souhaite que ta compagnie démarre en flèche (à condition que tu demeures mon patron le plus longtemps possible).

Patrick : Je te souhaite l'amour.

Sylvie : Je te souhaite une grossesse paisible et un bébé en pleine santé.

Pascale : Je te souhaite pleins de petits plaisirs.

Suzanne : Je te souhaite la santé et l'amour.

Josée : Je te souhaite d'être heureuse dans ta nouvelle carrière.

Gérald : Je te souhaite de la santé ainsi qu'à ta famille.

Catherine : Je te souhaite un gros "score" pour ta Maîtrise.

Cyclistes : Je souhaite à tous mes amis cyclistes un superbe été 2009 et beaucoup de km.

À tous, ainsi que ceux non-mentionnés : Je vous souhaite de vous endormir heureux à tous les soirs.